Poissons

La classe des poissons est l’une des plus importante du règne animal. En effet, elle est représentée par 25000 espèces. Ces espèces sont ensuite classés en trois sous-classes très différentes: les agnathes, dépourvue de mâchoire inférieure (myxine et lamproie), les chondrichtyens appelés aussi poisson cartilagineux (requin, raie et chimère), et les ostéichtyens appelés aussi poisson osseux (toutes les autres espèces).


Ce sont les agnathes qui sont apparus en premier puisqu’ils sont apparus il y a 500 millions d’années.  Comme leur ancêtre, ils sont dépourvus d’écailles et de mâchoire inférieure. Cependant, beaucoup d’espèce d’agnathes ont disparues et on ne dénombre plus aujourd’hui que 30 espèces de lamproies et 32 espèces de myxines.


 Les poissons cartilagineux, dont on connaît 575 espèces sont des poissons marins dont la taille varie de 30 centimètres à 15 mètres selon les espèces. Leur évolution qui est à l’origine de cette importante diversité à débutée il y a environ 100 millions d’années, et les poissons cartilagineux étaient existaient alors sous forme de grands requins. Comme nous le laisse supposer leur nom, leur squelette est composé de cartilage, c’est à dire d’une substance moins solide que l’os. En opposition à cette fragilité, leur corps est recouvert d’écailles épaisses et leur dents sont solides et pointues, solidement ancrées dans de puissantes mâchoires, ce qui leur permet d’être d’actifs prédateurs qui déchirent leurs proies. Leur corps est fusiforme et est terminé par une nageoire caudale bifurquée que le poisson utilise pour se propulser. Pour respirer, ces poissons absorbe l’eau par leur bouche et la rejette par leurs branchies.


Enfin, les poissons osseux sont de loin les plus nombreux, puisqu’ils comptent plus de 20 000 espèces à eux seuls. Ils sont apparus à la même époque que les poissons cartilagineux. Par ailleurs, ils sont présents en mer comme en eau douce. Leur organisme est proche de celui des poissons cartilagineux, mais il comporte cependant quelques différences. Ainsi, leur squelette est entièrement osseux, et ces poissons possèdent dans la plupart des cas une vessie natatoire: un organe essentiel pour la régulation des pressions et pour leur permettre de rester immobiles sans couler. Elle joue donc un rôle dans leur équilibre et leur stabilisation dans le milieu aquatique.


De nombreuses espèces de poissons se reproduisent par la dispersion d’œufs dans l’eau qui sont ensuite fécondés par le sperme du mâle. Cependant, chez certaines espèces et notamment chez les requins, le mâle possède des nageoires ventrales comportant un organe copulateur, permettant ainsi une fécondation interne. Dans ce cas, la femelle peut mettre bas à des jeunes entièrement formés.

 

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