Les hippies de San Francisco :

Pour toute une génération, San Francisco fut la ville symbole de la libération hippie. En 1963, lors des marches de contestation du « Free Speech Movement », la chanteuse Joan Baez prend le micro sur le campus de l’université de Berkeley pour appeler à lutter contre la censure et pour la liberté de parole. Un an après, l'agitateur d'idées et « grand gourou » du LSD, Timothy Leary, accompagné des représentants de la « beat generation » Allen Ginsberg, Jack Kerouac et William Burroughs, annonce officiellement l'avènement de la « révolution psychédélique ». Les étudiants de Berkeley rebaptisent leur université « Trip City ». 
À partir de 1965, depuis la mémorable « Halloween Acid Party », la musique propage ces discours révolutionnaires grâce à l'émergence d'une scène locale incroyablement active, que l'on retrouvera par la suite au festival de Woodstock. En 1966, l’écrivain Hunter Thomson est l’un des premier à employer le terme de « hippies », qui semble vouloir dire « ceux qui ont pigé » en argot noir. Attirés par les maisons anciennes aux loyers dérisoires, les hippies s'installent sur Ashbury Street, dans le sillage de Jimi Hendrix, Janis Joplin, Grace Slick, Jerry Garcia et l'écrivain Richard Brautigan.

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