L’alimentation du cheval
Le cheval est un herbivore qui, à l’état naturel, passe la plupart de son temps à brouter. Comme tous les animaux, le cheval a besoin d’une alimentation diversifiée, équilibrée, adaptée à son activité, à son âge et à sa taille. La ration journalière doit couvrir les besoins nécessaires à l’entretien et au travail. Par ailleurs, indépendamment de toute valeur nutritive, la ration doit avoir un suffisant pour que le transit intestinal se fasse dans de bonnes conditions. Ce volume est apporté en grande partie par le foin, la paille ou l’herbe.
Contrairement aux bovins, le cheval ne rumine pas. Son estomac est
relativement petit et fragile. Le cheval ne peut pas non plus vomir,
certains muscles situés à l’entrée de son
estomac le lui interdisant. Il est donc nécessaire de
fractionner la ration journalière du cheval domestiqué
en 3, 4 ou 5 repas.
Ce qu’il faut savoir
Votre cheval se nourrit à la fois d’herbe (s’il a la chance de disposer d’un pré), de fourrages (foin, paille…), d’aliments concentrés (grains de céréales en l’état ou aliments élaborés contenant céréales, tourteaux, co-produits, minéraux, vitamines…) et de certains fruits et légumes dont il est souvent très friand (pommes, carottes…)
Lorsqu’il est au prés, votre cheval mange beaucoup d’herbe : on sait qu’il peut en ingurgiter jusqu’à 100 kg par jour. Cependant, le calcul de la quantité absorbée n’est que de peu d’utilité : ce qui compte avant tout, c’est l’état général de l’herbe. Il suffit qu’elle soit de qualité moyenne pour contenir tout ce qui est nécessaire au développement du cheval. Il faut cependant être très vigilant sur l’entretien d’une prairie dans laquelle se trouvent des chevaux. Nomades dans l’âme, ils ont l’habitude d’être très sélectifs dans le choix de l’herbe. Au bout d’un certain temps, ils auront mangé une partie de l’herbe jusqu’aux racines et laissé une autre partie sans y toucher. La surface réellement utilisable se trouvera rapidement divisée par deux. Pour la gestion d’une prairie à long terme, il est indispensable de la diviser en parcelles. Lorsque c’est possible, il est également fortement conseillé de mettre des vaches dans les prairies. Le fait d’avoir deux espèces sur le même terrain va l’enrichir et empêcher sa dégénérescence.
Prenez toujours soin de donner suffisamment de fourrage (herbes, foin, paille) à votre cheval… Pendant l’hiver, l’herbe ne pousse plus, mais heureusement le surplus de l’herbe provenant de la poussée printanière peut être conservé et stocké sous forme de foin. Lorsqu’il est conservé au sec, on peut le garder plusieurs années. Un bon foin n’est pas poussiéreux et sent bon. Attention : le préfané que l’on trouve en grosses balles emballées n’est pas du foin… Il possède toutes les substances présentes dans le foin mais il n’y a plus de vitamines, suite à l’acidification gage de la conservation. Vous pouvez également compléter son alimentation par une supplémentation, notamment pour les chevaux en croissance avec des compléments alimentaires qui soutiennent leur métabolisme osseux.
Il faut laisser à votre cheval le temps de manger, de bien mâcher. La base de la ration doit être constituée d’aliments grossiers riches en cellulose et pauvres en énergie directement assimilable (herbe, foin, paille). Le cheval est ainsi obligé de mâcher longtemps et de bien imprégner le bol alimentaire avec la salive. Il lui faut environ 45 min pour manger un kilo de foin et 20 min pour un kilo de céréales.
Référence : https://www.vetostore.com/nos-conseils/nourrir-votre-cheval.html