C’est en 1940 aux États-Unis que le premier cadeau d’un panda fut réalisé. Depuis cette année-là, la pratique est nommée «diplomatie du panda».
Par la suite entre 1958 et 1982, ce ne sont pas moins de 23 pandas qui ont été offerts à neuf pays (l’Ex-URSS, la Corée du Nord, le Japon, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Ex-Allemagne de l’Ouest, la France, le Mexique et l’Espagne).
Les pandas ne sont pas offerts au hasard, par exemple, la France a reçu ses premiers pandas, en 1973, après une visite de Georges Pompidou à Pékin.
À partir des années 80, ce ne sont plus des pandas offerts, mais des pandas prêtés par la Chine, les pandas sont prêtés pour généralement 10 ans. Les zoos recevant les pandas doivent payer une somme qui va dépendre de plusieurs facteurs, dont le nombre de visiteurs. En accueillant ces pandas, les zoos espèrent aussi augmenter le nombre de visites pour pouvoir subvenir à leurs besoins et remplir le contrat.
Ce n’est pas un simple business, la Chine prête les pandas, car ils ont besoin de financement, pour faire vivre les réserves dans leur pays, et les lieux spécifiquement bâtis pour la survie de l’espèce. Mais aussi pour préserver les lieux de vie des pandas
Au fur et à mesure des années certains échanges ont pu faire ressortir une ambition stratégique de la part de la Chine. À l’égard d’un renforcement des liens avec des pays choisis stratégiquement, d’un point de vue à la fois politique et économique.
Par exemple, en 2011, des pandas ont été prêtés à l’Écosse et quelques mois après il y a eu la signature d’importants contrats pour l’achat de saumon et d’autres contrats traitant de l’énergie renouvelable.Cette mise en œuvre a pu être observée une nouvelle fois avec le Canada en 2011 et la France en 2012 avec la signature d’importants contrats d’approvisionnement, notamment en uranium.
Il ne faut tout de même pas mettre de côté l’aspect scientifique et écologique du prêt de panda. La Chine apparaît comme responsable et opérationnel pour protéger les pandas et en marche pour la protection de l’environnement.
Derrière ces échanges, il y a un aspect aussi l’aspect scientifique, parfois des inséminations artificielles sont faites pour la reproduction des pandas vivants en captivité et ainsi agrandir leur population.
Grâce aux nombreuses actions mises en place par la Chine, le panda géant ne fait plus parti des espèces en voie de disparition. Il y aura encore de nombreux prêts de panda dans les pays, pour le bonheur à la fois des zoos, grâce à l’attirance des visiteurs pour cet animal, mais aussi pour les visiteurs eux-mêmes qui aiment découvrir cet animal emblématique.