D'où vient le cirque

( simple)

le cirque au temps des romains

Les romains avaient de nombreux jours fériés, qu'ils utilisaient souvent pour voir des spectacles: théâtre,mime,danse...
Ce qu'ils préféraient était le jeu du cirque, il y avait des courses de chars et des combats de gladiateurs.



Aujourd'hui le cirque est un spectacle mettant en scène des artistes mais souvent également des animaux. Les cirques ont généralement lieu sous un chapiteau.

Les activités du cirque sont : le trapèze, le jonglage, le dressage de fauve...

Une affiche d'un cirque (1900)



Les formations aux métiers du cirque

Seuls deux écoles préparent au diplôme des métiers des arts du cirque (DMA) d'un niveau bac+2: l'école national supérieur des arts du cirque (ENSAC) à Chalons en Champagne,et l'école national du cirque Annie Fratellini.



Artistes du cirque 

  • les acrobates (trapézistes, jongleurs, contorsionnistes etc.)



( Plus compliqué

Cirque romain



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Un cirque, dans le monde romain, est un édifice public où étaient organisées des courses de chars et de chevaux attelés ou montés, voire des courses à pied, des combats de lutte ou de boxe, bien que ces spectacles d'athlétisme soient ordinairement réservés aux stades. Sous l'Empire, il y a un véritable engouement pour les chevaux et les courses, 64 jours par an étant consacrés aux jeux du cirque, contre 17 sous la République, chaque journée comprenant 24 épreuves, voire plus1.

Cirque Flaminius (Rome), par Bartoli, 1699 : vision raccourcie, mais explicite

Architecture

Plan du Circus Maximus (Rome)

Plan du Circus Vaticanus (Vatican)

L'oppidum du Cirque de Maxence

Plan d'un cirque romain

La piste et les gradins

Le cirque romain était constitué d'une piste oblongue (de forme allongée) sablée tournant autour d'un mur bas central, et de gradins (cavea) construits en maçonnerie, souvent sur arcades, ou plus simplement, en bois ou même adossés sur un talus. Les places d'honneurs étaient en marbre.

Le mur : la spina

Le mur central (spina, pluriel spinae), très peu élevé, mais large de plusieurs mètres, était orné de marbres, de statues et d'obélisques ou de fontaines plus ou moins prestigieux. Les plus beaux obélisques égyptiens de Rome proviennent des spinae des différents cirques.

Les bornes : meta

Les extrémités du mur étaient protégées par des bornes très solides (meta, pluriel metae), autour desquelles tournaient les équipages de chars, avec auriges (conducteurs de chars) et chevaux.

L'une des extrémités de la piste et des gradins était en demi-cercle (sphendonè), l'autre accueillait les stalles de départ (carceres), inscrites dans un bâtiment d'écuries appelé oppidum (« la place forte »).

La tribune d'honneur

Une loge monumentale, aménagée au-dessus d'une tribune, accueillait l'empereur ou les responsables locaux, ainsi que les généreux commanditaires du spectacle. Elle surplombait cette tribune offrant une meilleure vue d'ensemble à ses occupants.

La tribune d'honneur communiquant directement au palais impérial était nommée pulvinar à Rome (dans le Circus Maximus) et Kathisma à Constantinople (dans l'hippodrome).

Quelques cirques romains

Article détaillé : Liste des cirques romains.

Place du Circus Maximus, avec le Palatin à droite de la photo

Cirques, stades, amphithéâtres et hippodromes

Trèves possédait un cirque (pour les courses de chars), et un amphithéâtre (pour les jeux du cirque et combats de gladiateurs)

Il ne faut pas confondre les cirques, hippodromes destinés aux courses de chars et de chevaux, avec les stades de Rome (piazza Navona : stade de Domitien), et des pays de tradition hellénique (Grèce continentale, îles Égéennes, Asie Mineure), de forme à première vue similaire, mais destinés aux exercices d'athlétisme, et donc de dimensions plus modestes et dépourvus de mur central et de stalles.

Il ne faut pas non plus confondre les cirques avec les amphithéâtres (de forme elliptique, type Colisée ou arènes d'Arles, amphithéâtre de Capoue), destinés aux combats de gladiateurs, aux venationes (spectacles de combats avec des fauves) et naumachies, souvent nommés, un peu à tort, Ludi circenses.

Mais il est vrai qu'en latin, on a toujours appelé circenses les jeux de l'amphithéâtre : l'expression latine Panem et circenses (« du pain et des jeux ») comprenait tous les jeux, ceux de l'amphithéâtre comme ceux du cirque. L'image du sport hippique utilisé comme un puissant moyen de dépolitisation des masses et d'aliénation de la population doit être nuancée car ces jeux qui attirent beaucoup de monde peuvent être source de trouble public et de manifestation politique envers l'organisateur des jeux2.

Obélisque de l'hippodrome de Constantinople

Les obélisques

Des obélisques, égyptiens ou non, décoraient la spina des cirques romains : obélisque du Latran provenant du Circus Maximus, obélisque du Vatican du cirque de Caligula et de Néron, ou obélisque de Théodose encore en place au centre de l'Hippodrome de Constantinople.

Le cirque de nos temps



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Chapiteau du cirque Barum en Allemagne.

Un cirque est une troupe d'artistes, traditionnellement itinérante, qui comporte le plus souvent des acrobates, propose des numéros de dressage et de domptage d’animaux et donne des spectacles de clowns et des tours de magie. Plus généralement au XXIe siècle, le cirque est un spectacle vivant populaire organisé autour d’une scène circulaire. Le terme cirque vient du latin circus, en référence à une enceinte circulaire.

Ses caractéristiques ont eu beaucoup d’évolutions dans le temps. Aujourd'hui, le cirque existe sans sa scène circulaire, en salle ou dans des lieux particuliers, aux côtés de pièces de théâtre, de danse, etc. La dénomination cirque s'est « réduite » à la seule pratique d'une discipline de cirque (acrobatique, aérienne, équilibres, manipulation/jonglage, etc.). Avec l'apparition des écoles de cirque en France et à l'étranger à la fin du XXe siècle, et une opposition croissante à l'utilisation d'animaux sauvages dans ces spectacles, les artistes de cirque se sont émancipés de la famille traditionnelle et très peu d'entre eux sont des enfants de la balle. La dénomination est d'ailleurs un sujet de discorde depuis les années 1970 entre les puristes du cirque traditionnel et les avant-gardistes qui utilisent le même mot pour exercer un art, finalement, très différent.

En pratique, 90 villes françaises ont éliminé les cirques utilisant des animaux captifs à des fins commerciales1

Historique

Le cirque d’Astley

La conception occidentale du cirque s’inspire d’une façon ou d'une autre des jeux antiques romains ainsi que des bateleurs et troubadours du Moyen Âge. Le terme cirque vient du mot latin circus, « cercle » relative à l'enceinte circulaire où se pratiquait les activités du cirque antique.

La première représentation d’un cirque moderne à Londres date du 7 avril 17682 et est l'œuvre de Philip Astley. Vétéran de retour d’Amérique, il décide de représenter des spectacles équestres avec des démonstrations d'acrobatie dans la Philip Astley's riding school, école équestre dans laquelle est construite la première piste circulaire pour pouvoir tenir les chevaux depuis le centre, au bout de la chambrière (fouets à long manche utilisé par les dresseurs de chevaux) dont la longueur a déterminé la dimension internationale du diamètre de la piste, 13,50 m3. Le mariage du monde équestre militaire et du monde forain autour du cercle est établi lorsqu'Astley égaye son spectacle par des bateleurs, pantomimes et autres voltigeurs, ajoutant des sièges et un toit conique à son anneau en 17734. Cette nouvelle forme de spectacle, fondée essentiellement sur des exercices équestres, est ensuite introduite en France en 1774 par Astley qui y ouvre le premier établissement circassien stable et fixe, l'Amphithéâtre Anglais, établissement repris en 1807 par Antonio Franconi et ses descendants5. C'est seulement au XIXe siècle lors des vagues de colonisation que sont introduits en France et en Allemagne les premiers animaux sauvages, le domptage étant créé selon la tradition en 1819 par l'écuyer Henri Martin qui soumet un tigre de la ménagerie Van Aken en Bavière et imagine une méthode alliant la violence et la douceur6. Déjà à l'époque Monsieur Loyal, maître du manège et présentateur du spectacle de cirque, véritable fil rouge et repère entre les numéros, était déjà présent7.

Cirque à l'ancienne

Cirque Franconi : exercices d'écuyère, époque du Consulat.

Le régime libéral de la Troisième République en France favorisa la démocratisation des loisirs. Si le théâtre restait le type de spectacle le plus légitime, le cirque fit alors l'objet d’un fort engouement car il touchait deux types de publics : les aristocrates qui se reconnaissaient dans les écuyers incarnant l'aristocratie du cirque et l'art équestre, élément central dans l’identité collective de la noblesse depuis le Moyen Âge, et le peuple attiré par le spectacle des troupes ambulantes qui sillonnaient la France8. Sous l’impulsion de Théodore Rancy, les cirques « en dur » se multiplièrent alors dans les grandes villes françaises9.

La famille Franconi fonda successivement, à Paris, trois théâtres de cirque portant le nom de « Cirque Olympique » :

Dans leur premier, les Franconi présentaient, à l'époque napoléonienne, des animaux sauvages dans leur spectacle de cirque à l'ancienne constitué de numéros équestres et acrobatiques. Le cirque existe depuis toujours, mais des gladiateurs de jadis il ne reste plus que le souvenir, car acrobates, jongleurs, mimes et clowns les ont remplacés. Dans le troisième, la création en 1831 de la pantomime à grand spectacle « Les Lions de Mysore » marqua l'avènement du domptage au cirque. Le dompteur Henri Martin fut engagé, avec ses fauves, par les frères Franconi qui montèrent pour lui cette pantomime dans laquelle les félins du dompteur marseillais étaient présentés derrière un treillage placé sur le devant de la scène.

En 1856, Théodore Rancy fonda son premier cirque (chapiteau ambulant) à Rouen, puis construisit les suivants en dur : à Genève (1875), Lyon (1882), Le Havre (1887), Boulogne-sur-Mer (1888), Amiens (1889), Rouen (1893), etc.

Cirque d'été aux Champs-Élysées, gravure du XIXe siècle.

À la fin du XIXe siècle, Paris connut plusieurs cirques sédentaires en activité :

Le dernier cirque stable à ouvrir ses portes dans la capitale française fut le cirque Métropole (1906-1930) connu sous l'enseigne de cirque de Paris, lequel mit souvent des dompteurs en vedette.

Cirque traditionnel

L'éléphant Jack à l'Hippodrome de Paris (1885).

Le cirque-ménagerie succéda au cirque équestre du XIXe siècle.

Fondé en 1854 par une famille anglaise, les Pinder, le Cirque Britania traverse la Manche dès 1868 et prend le nom de cirque-hippodrome des frères Pinder. Les convois étaient tirés par des chevaux.

La fusion cirque-ménagerie fut popularisée par le cirque anglais de Lord George Sanger entre 1856 et 1870, à l'époque où sa collection d'animaux exotiques a été la plus importante parmi les ménageries ambulantes de Grande-Bretagne.

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, Barnum et ses successeurs, aux États-Unis, donnèrent un nouvel essor au cirque.

Scènes de cirque autour de 1891.

Le Cirque Carl Hagenbeck, fondé à Hambourg en 1887 sous le nom de « Cirque international et Caravane cingalaise », a voyagé dans le monde entier, avec une ménagerie importante, en complétant ses représentations par des exhibitions zoologiques et ethnologiques, et a existé jusqu'en 1953.

Le Wild West Show de Buffalo Bill, créé en 1884, effectua une tournée en Europe en 1889 et en 1905. Le spectacle de l'Ouest américain marqua longtemps les esprits notamment en France où Sampion Bouglione père récupéra un stock d'affiches du véritable héros du Far West, acquit en 1926 un grand chapiteau d'occasion et lui donna le nom de « Stade du Capitaine Buffalo Bill ».

Le Cirque Sarrasani, créé en 1902 à Dresde en Saxe, impressionna l'Allemagne et l'Amérique du Sud par le prestige de son directeur le « Maharadjah » Hans von Stosch-Sarrasani, Chevalier de l'Ordre Impérial Persan du Lion et du Soleil, par l'organisation de ses installations (caravanes, écuries, ménageries, tentes et chapiteaux) et par le faste de ses spectacles qui se déroulaient, à partir de 1918, sous l'un des plus beaux chapiteaux de structure ronde et sur une piste de 17,5 mètres de diamètre.

En 1919, les frères (Friedrich, Rudolf, Karl et Eugen) Knie transformèrent l'arène familiale à ciel ouvert en un cirque sous chapiteau sous l’enseigne « Cirque Variété National Suisse Frères Knie ».

Le cirque s’est transformé en spectacle exotique grâce à la présence d’animaux sauvages et en fait sa notoriété (ou sa publicité) par leur exposition lors d'une parade ou dans une ménagerie :

Entre les deux guerres mondiales, les cirques français annexèrent à leur établissement une ménagerie, jusque-là spectacle forain. L'inverse se produisit également, les ménageries foraines ajoutant un spectacle de cirque à leur établissement. C'est aussi à cette époque que les cirques français motorisèrent leurs convois routiers. Ainsi s'imposèrent en France : le Zoo-Circus des frères Court (1921-1932), premier grand cirque voyageur français, le Cirque des 4 frères Amar (1924), celui des 4 frères Bouglione (1933), Pinder (1928-1972, direction Charles Spiessert).

Le cirque-ménagerie se caractérise par la présence de dompteurs ou de dresseurs d'animaux au sein des fratries ou des familles de circassiens.

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, il circulait cinquante-quatre cirques, toutes catégories confondues, par les routes de France12.

Après la Seconde Guerre mondiale, les cirques français s'associèrent à la radio et à la télévision, tels le Radio Circus puis Grand Cirque de France (période 1949-1965) des Grüss-Jeannet et Pinder ORTF (1961-1969) avec le label de La Piste aux étoiles. Pour corser leurs programmes, ils mêlèrent le spectacle de cirque avec des éléments étrangers à la piste : des présentateurs vedettes, des prestations d'artistes de music-hall, des exhibitions de champions sportifs et des jeux radiophoniques.

Autour des années 1970, les cirques français les plus importants furent Amar (1973-1982, direction Firmin Bouglione junior), Bouglione (les Bouglione juniors : Sampion, Emilien et Joseph), Pinder (1972-1983, direction Jean Richard), Rancy (1962-1978, création Sabine Rancy), Jean Richard (1968-1983), Zavatta (1978-1991, création Achille Zavatta) ainsi que le cirque à l'ancienne de la famille Grüss (1974, direction Alexis Grüss junior).

Le cirque italien American circus entama, avec son chapiteau à trois pistes, une tournée en France, à la fin de l'année 1979, qui fut suivie d'autres jusqu'en 1986. En 1981, le Cirque Bouglione prend le nom d'American Parade, puis d'American Circus pour contrecarrer son concurrent.

Des faillites retentissantes (Amar13 en 1973, Jean Richard en 1978 et en 1983, Rancy en 1978 et en 1987, Achille Zavatta en 1991) et l'affaire American circus14 en 1979 marqueront la « fin » du cirque traditionnel en France et permettront son renouveau 15 .

Quelques cirques sédentaires (cirques fixes ou cirques d'hiver) subsistèrent16, mais les établissements voyageurs furent très nombreux17 :

Nouveau cirque et cirque contemporain

Article détaillé : Cirque contemporain.

Scène de Dralion présenté à Vienne par le Cirque du Soleil.

Dans les années 1970, le cirque d'alors s’essouffle, en mal de renouveau et aux prises avec une certaine opposition à l'utilisation d'animaux sauvages dans les cirques, pendant que le mouvement du nouveau cirque fait son apparition en France. Il est porté par la démocratisation du cirque avec l’ouverture d’écoles de cirque agréées par la Fédération française des écoles de cirque. Le cirque s’ouvre et se remet en question. Ce genre de spectacle qui s'est davantage théâtralisé (comme Archaos, Cirque Baroque, Cirque Plume, Zingaro, la Compagnie Mauvais Esprits, le cirque de Phare Ponleu Selpak, La Famille Morallès, Cirque ici - Johann Le guillerm, etc.) a remis en question les conventions du cirque, dit désormais cirque traditionnel, qui demeure cependant bien vivant, assimilant certaines des innovations du nouveau cirque. Les spectacles d'Arlette Gruss, par exemple, adoptent des costumes et des musiques proches de celles des québécois du Cirque du Soleil tout en continuant à présenter des numéros des disciplines traditionnelles, en particulier des exercices de dressage. De plus avec la création des écoles, des rencontres régionales et nationales sont instaurées, ce qui donne au cirque des touches sportives et artistiques.

La nouvelle génération d'artistes des années 1990 revendique désormais davantage que le nouveau cirque, et s'appelle plus volontiers cirque contemporain ou "cirque de création" (dans les années 2000). Les frontières deviennent de plus en plus floues, et les spectacles s'inspirent de plus en plus du mouvement de la performance ou encore de danse contemporaine tout en s'éloignant du côté spectaculaire ou sensationnel caractéristique du cirque traditionnel ou même du nouveau cirque.

La fin de Barnum

En janvier 2017, le cirque Barnum annonce qu'il va fermer ses portes au mois de mai de la même année, après 146 ans d'activité. Cette décision, due à la baisse des recettes, elle-même liée au fait que ce cirque ne montre plus de spectacle utilisant des animaux

sauvages, est saluée par les défenseurs des animaux18.

Liste de diverses spécialités présentées

Trapéziste.


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