Les célébrités
les musiciens célèbres
Shai Maestro
Shai Maestro est un pianiste de jazz et de musique classique, né en Israël le 5 février 1987. Il commença à jouer du piano à l'age de 5 ans. Il étudia le piano pendant 8 ans aux côtés de Irena Krivatz, professeur de musique classique. Sa première rencontre avec le jazz date de lorsqu'il avait 8 ans, il écoutait l'album d'Oscar Peterson Gershwin Songbook. Il entra ensuite à l'école d'art Thelma - Yellin high School of Performing Arts de Givataim où il étudia la musique classique et le jazz. En tant qu'étudiant, il reçut plusieurs bourses d'études pour étudier à l'université de Berklee, au département musique. Shai Maestro a étudié le piano-jazz et l'improvisation avec Opher Brayer, ainsi que la musique classique avec le professeur Benjamin Oren de l'académie de musique de Jerusalem. Dans les années 2004-2010, il gagna la bourse d'étude "Fond culturel Americano-Israelien" |
|
Yaron Herman |
|
Yaron se destine d'abord à une carrière sportive dans le basketball. Contraint d'arrêter son activité à la suite d'une blessure au genou, il commence à étudier le piano à l'âge de 16 ans avec le musicien de jazz Opher Brayer, qui utilise une méthodologie basée sur la philosophie, les mathématiques et la psychologie. Deux ans plus tard, Yaron reçoit le prestigieux prix de "talent junior" de la Rimon School of Jazz and Contemporary Music de Ramat Ha-Sharon. À l'âge de 19 ans, il déménage aux États-Unis. À 21 ans, il enregistre son premier album, Takes 2 to Know 1, avec Sylvain Ghio, produit par le label Sketch Records. En 2008, il remporte une Victoire du jazz dans la catégorie Révélation de l'année pour l'album A time for everything. En 2009, il est nommé 3 fois aux Victoires du jazz: artiste de l'année, album de l'année pour Muse (élu aussi album jazz de l'année sur Itunes), et prix du public. Il est par ailleurs président du jury de la Montreux Jazz Solo Piano Competition en 2012, 2015 et 2016, et président de la Montreux Jazz Academy pour les éditions 2015 et 2016. |
|
Nitai Hershkovits |
|
Nitay Hershkovits est un pianiste de jazz israélien, né en 1988. Il a notamment joué avec Avishai Cohen sur l'album Duende paru en 2012 ainsi que sur l'album From Darkness en 2015 . |
|
Idan Raichel |
|
Idan Raichel (עידן רייכל) est un musicien israélien, établi à Kfar Saba, petite localité de la banlieue de Tel Aviv en Israël. הפרויקט של עידן רייכל (Ha proyect shel Idan Raichel), premier album à son nom (Idan Raichel's Project) est paru en 2002. Claviériste, compositeur, interprète et arrangeur de talent, Raichel réussit dès cet album une entrée fracassante dans le milieu de la chanson israélienne en fusionnant musique électronique, folk israélien et musiques traditionnelles africaines (notamment éthiopiennes); son hit Bo-i reste plusieurs semaines en tête du hit parade israélien en 2002. Raichel a fait contribuer plusieurs autres artistes israéliens et africains à son projet. La dernière en date en 2005 sur son album Mimaamakim, est Shoshana Damari, considérée comme la reine de la chanson israélienne. En 2006 est sorti The Idan Raichel Project, compilation de ses deux précédents albums destiné au public international. |
|
Ofra Haza |
|
Ofra Haza, de son vrai nom Bat-Sheva Ofra Haza, née le 19 novembre 1957 dans le quartier d'Hatikva, à Tel Aviv2. Elle est issue d’un milieu très modeste originaire du Yémen. Elle est la dernière d'une fratrie de neuf enfants (six sœurs et deux frères) d'Yefet et de Shoshana Haza. Sa famille a émigré en Israël dans le contexte de la crise au Proche-Orient. À l’âge de 12 ans, elle fit ses premiers pas dans une troupe théâtrale locale. Son talent de chanteuse est repéré par le manager Bezalel Aloni qui organise beaucoup de ses productions autour d'elle qui devient pus tard son mentor. À 19 ans, elle était la première star pop d'Israël, et les journalistes de la musique la décrit rétrospectivement comme «la Madonna de l'Est»3. Au même moment, elle termine son service militaire en 1979 et se lance dans une carrière solo sur la scène de la variété israélienne. |
|
Mosh Ben-Ari |
|
Mosh Ben-Ari (né le 21 septembre 1970 à Afoula) est un auteur-compositeur-interprète et musicien israélien. Ben Ari est notamment connu pour avoir écrit et composé la chanson à succès Salaam (Od Yavo Shalom Aleinu) pour le premier album de Sheva, son groupe de musique. Cette chanson, dont le titre peut être traduit en Paix (La paix viendra à nous), a été adoptée comme hymne pacifique par de nombreux mouvements de jeunesse issus des communautés juives et israéliennes. |
|
Shlomo Artzi |
|
Il a passé son enfance à Ramat Israel et suivi sa famille à Tel Aviv à l’âge de 8 ans. Pendant son service militaire, il a participé à plusieurs orchestres au sein de Tsahal, particulièrement au sein de l'unité Lehakat Cheil Hayam (groupe de chanteurs de la marine nationale israélienne). Il remporta le premier prix d'un concours de chant, avec son titre Pitom Achshav, Pitom Hayom. |
|
Naomi Shemer |
|
Naomi est née et a grandi à Kvoutzat Kinneret. Très tôt, elle commence les leçons de piano. Elle a notamment travaillé avec Josef Tal. À partir des années 1950, Naomi écrit ses premières chansons. Ce n'est qu'en 1983 qu'elle reçoit un prix pour son travail. Yeroushalayim shel zahav (Jérusalem d'Or, repris et traduit en français par Rika Zaraï, ainsi que les Compagnons de la chanson) reste sa chanson la plus populaire. Écrite en 1967, quelques jours avant la Guerre des Six Jours, au cours de laquelle l'État d'Israël conquiert Jérusalem-Est ainsi que le Mur Occidental (ou Mur des Lamentations) de nouveau accessible aux Juifs. La compositrice rajoute alors une strophe évoquant le retour des Juifs à Jérusalem. Cette chanson emblématique et chargée de symboles accompagne souvent l'hymne national israélien Hatikvah dans les célébrations. Le 26 juin 2004, Naomi est décédée des suites d'une longue maladie. Peu de temps avant, elle reconnaissait qu'elle s'était inspirée, sans intention, d'une ballade basque dans la composition de sa mélodie phare. |
|
Gali Atari |
|
Avigail "Gali" Atari (née le 29 décembre 1953 à Rehovot, Israël), est une chanteuse et actrice israélienne. Elle débute à quinze ans mais n'obtient le succès qu'en 1979, lorsqu'elle gagne le Concours Eurovision de la chanson pour Israël avec le groupe Milk and Honey grâce au titre Hallelujah. C’est une deuxième victoire consécutive pour Israël. La chanson est reprise par Rika Zaraï en France. La chanteuse est très populaire en Israël dans les années 80 mais le succès diminue à la fin des années 90. L'artiste regagne le succès en 2001 grâce à la compilation Songs that will Bring you Love et attire les foules à ses concerts. |
|
Chava Alberstein |
|
Chava Alberstein est née en Pologne. Elle rejoint l'État d'Israël avec ses parents alors qu'elle est âgée de quatre ans1,2. Sa famille s'établit à Kiryat-Bialik, dans le district de Haïfa3. Chava Alberstein se lance dans la chanson durant les années 1960. Elle est invitée à chanter dans différentes émissions radiophoniques et est signée par le label discographique CBS Records3. Son premier album, The Lilac, paraît en 19674. Chava Alberstein est considérée comme l'une des plus grandes chanteuses israéliennes2,4, sa discographie compte une cinquantaine d'albums5, dont six ont obtenu le prix Kinor David(en). En 2005, elle reçoit un doctorat honoris causa de l'université de Tel Aviv3. En 2011, la société de gestion des droits d'auteur ACUM lui décerne un prix récompensant l'ensemble de son œuvre6. Alberstein épouse le cinéaste Nadav Levitan(en), rencontré en 1981 sur le tournage de son film An Intimate Story(en), dont elle tient le premier rôle féminin. Ils travaillent fréquemment ensemble, Alberstein compose plusieurs bandes originales pour le réalisateur. Avant sa mort, survenue en 2010, Levitan a écrit des textes pour trois de ses albums7. |
|
Ehud Manor |
|
Ehud Manor est un parolier israélien, auteur des paroles de nombreuses chansons du répertoire de musique légère et pop israélienne, (du genre "Zemer ivri" - "chanson hébraique"), traducteur de nombreuses pièces de théâtre, de musiques, animateur à la radio et la télé, virtuose de la langue hébraïque. Né sous le nom Ehud Weiner en 1941 dans le moshav Binyamina, il rejoint la radio nationale Kol Israël en 1962. Ehud Manor fit des études de psychologie et de langue et litterature anglaise à l'Université hébraïque de Jérusalem et ensuite le second titre en littérature anglaise à Cambridge. Pendant des cours de mass media à New York il rencontre Ofra Fuchs, chanteuse et actrice, qui l'accompagnera jusqu'à la fin de sa vie. En 1968, durant la guerre d'usure qui oppose Israël à son voisin égyptien, il perd son jeune frère Yehouda sur le front égyptien, et tirera de cet événement l'une des plus belles chansons du répertoire. En 1971, il traduit la comédie musicale Hair. Auteur prolifique, il écrit de nombreux textes de succès pour la grande majorité des chanteuses et chanteurs israéliens: Ilan et Ilanit, Yehudit Ravitz, Boaz Sharabi, Yardena Arazi, Ariel Zilber, Mati Kaspi, Sarit Haddad entre autres. Une de ses chansons, Aba Ni Bi, dont la musique fut composée par Nourit Hirsch, remporte le Prix de l'Eurovision 1978 dans l'interprétation de Izhar Cohen. Parlant couramment plusieurs langues étrangères (français, anglais, yiddish), il a traduit pour le public israélien quelques-uns des chefs-d’œuvre du théâtre européen et américain ("La Mégère apprivoisée", "La Nuit des rois", "Roméo et Juliette" de Shakespeare, "L'Avare", "Le Tartuffe", L'École des femmes de Molière, "Le Gardien" de Harold Pinter Il reçoit le Prix Israël en 1968, en tant qu'artiste national. En 2005, il est fait docteur honoris causa de l'université Bar-Ilan. Au lendemain de son décès, nombre de ses chansons sont incorporées dans le programme de littérature israélienne dans les écoles et mises au programme du baccalauréat israélien. |
|
Matti Caspi |
|
Caspi est né en 1949 au kibboutz Hanita dans la Haute Galilée et est originaire de Roumanie du côté de son grand-père. [1] Il a étudié le piano au conservatoire de Nahariya . Après son service militaire, il a épousé Galia Superstein, et en moins d'un an, ils ont divorcé. En 1972, il a rencontré l'actrice (Patty) Doreen Lubetzky, et trois ans plus tard, ils se sont mariés. Ils ont eu deux enfants, Brit (né en 1981) et Bar (né en 1985). En 1990, suite à des difficultés conjugales, Caspi se sépara de sa femme et rencontra Raquel Wenger. Le nouveau couple a émigré au Canada. Les deux se sont mariés en 1994 en Californie . Ils avaient deux enfants, Suyan (né en 1992) et Sean (né en 1995). Caspi a obtenu un divorce par la Cour rabbinique de Beverly Hills, bien que, à l'époque, l'affaire était encore en instance en Israël. En 1997, Caspi est retourné en Israël et est apparu dans plusieurs concerts, dont le festival Arad . En 2002, un tribunal de Tel Aviv a déterminé qu'il était encore légalement marié à Doreen au moment où il a épousé Raquel en 1994 et l'a déclaré coupable de bigamie et a infligé une peine de six mois et une amende. Un appel au tribunal de district a échoué et, en 2004, la peine initiale a été confirmée. |
|
Kutiman |
|
Kutiel est né à Jerusalem en Israël et grandit à Zichron Yaacov. Il débute les cours de piano à l'âge de six ans et apprend ensuite à jouer de la batterie et de la guitare à l'âge de 14 ans. Âgé de 18 ans, Kutiel déménage à Tel Aviv afin d'y étudier le jazz à l'Ecole Rimon de Jazz et de Musique Comtemporaine. Alors qu'il travaille dans une supérette de quartier à Tel Aviv, en Israël, Kutiel fait la découverte d'une station de radio universitaire qui joue des genres musicaux qui sont radicalement différents du jazz classique auquel il été habitué jusqu'alors. Suivant cette expérience, Kutiman rencontre Sabbo, un autre artiste israélien, qui l'initie à l'Afrobeat et à la musique funk, dont les sonorités de James Brown et Fela Kuti parmi tant d'autres. Alors que le gout pour la musique de Kutiel dévie de son éducation traditionnelle, en 2003, Kutiman entame un séjour en Jamaïque où il effectue des recherches sur le reggae et travaille à la fois avec Stephen et Damian Marley. |
|
Eli Degibri |
|
Eli Degibri a commencé par apprendre la mandoline à l'âge de 7 ans au conservatoire de musique de Jaffa grâce à un programme de formation après l'école. Trois ans plus tard, après avoir assisté à un concert de jazz, il est tombé amoureux du saxophone et il a décidé d'étudier cet instrument. En 1994, Eli Degibri a reçu une bourse d'étude pour participer à un programme d'été au sein de la prestigieuse école de musique Berklee College of Music. L'année suivante, il remporte à nouveau une bourse d'étude qui lui permet de participer une seconde fois au programme d'été à Berklee. En 1997, à l'âge de 18 ans, Eli Degibri reçoit une bourse d'étude complète qui lui permet d'étudier au Berklee College of Music et s'installe aux États-Unis. Après un an passé au Berklee, il fait partie des seulement 6 musiciens sélectionnés pour participer au programme de l'institut de jazz Thelonious Monk, où Eli Degibri a pu étudier et jouer avec, entre autres, Ron Carter, Benny Golson, Jimmy Heath et Clark Terry. |
|
Yair Dalal |
|
Ses parents, juifs irakiens, émigrent en Israël en 1954. Yair Dalal naît en 1955. De huit à dix-huit ans, il étudie le violon, et commence à jouer du oud quelques années plus tard. La rencontre de musiciens juifs arrivés depuis les pays arabes en Israël dans les années 1950 lui donne l'occasion de renouer des liens avec la musique irakienne. Yair Dalal donnent de nombreux concerts pour des organisations œuvrant pour la paix au Proche-Orient. Il se présente lui-même comme un militant pacifiste et joue avec des musiciens palestiniens et arabes. Il est l'un des musiciens à avoir participé au concert donné à l'occasion de la remise du prix Nobel de la paix à Yasser Arafat, Shimon Peres et Yitzhak Rabin en 1994. |
|
Avi Avital |
|
Avi Avital, né en 1978 à Beer-Sheva, en Israël, est un joueur de mandoline et compositeur israélien connu pour ses interprétations de pièces baroques et de morceaux traditionnels. Il compose également. |
|
Les acteurs célèbres |
|
Natalie Portman |
|
Natalie Portman est une actrice et productrice israélo-américaine, née le 9 juin 1981 à Jérusalem. Elle fait ses débuts au cinéma en 1993, à douze ans, en interprétant le rôle de Mathilda dans le film Léon de Luc Besson, aux côtés de Jean Reno. |
|
Hana Lazslo |
|
Hanna Laszlo, née le 14 juin 1953 à Tel Aviv-Jaffa en Israël, est une actrice originaire de Jaffa, ayant reçu le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2005 pour le rôle de Hanna Ben Moshe dans Free Zone d'Amos Gitaï. |
|
Philipe Lellouche |
|
Après des études de journalisme, Philippe Lellouche entre à France Inter où il anime une émission humoristique. Il devient ensuite reporter d'investigation et travaille un temps sur TF1 avant de rejoindre l'équipe d'Envoyé spécial sur France 2. Il est alors repéré par Marion Sarraut qui lui offre un rôle dans la série télévisée Une femme d'honneur. Il enchaîne alors les rôles plus ou moins importants et se fait notamment remarquer dans Michel Vaillant, produit par Luc Besson et Narco, coréalisé par son frère Gilles Lellouche. |
|
Yvan Attal |
|
Yvan Attal est un acteur, réalisateur, scénariste et dialoguiste né le 4 janvier 1965 à Tel Aviv. Il a également été la voix française de Tom Cruise dans plusieurs de ses films. |
|
Les chanteurs célèbres |
|
Tal Benyezri (Tal) |
|
Tal Benyezri naît le 12 décembre 1989 en Israël. Son prénom signifie «rosée du matin» en hébreu. Sa famille compte de nombreux musiciens: son père et son frère sont compositeurs et sa mère, chanteuse de world music, est connue sous le nom de scène de Sem Azar. Tal a des origines yéménites, israéliennes et marocaines. Lorsqu'elle est âgée d'un an, sa famille s'installe en France. Elle prend des cours de chant avec Albert Assayag. Adolescente, elle apprend à jouer du piano et de la guitare en autodidacte. Ses parents apprécient la musique noire américaine comme la soul et le reggae, ainsi que la pop et le jazz. Elle est inspirée par des artistes comme Stevie Wonder, Ray Charles ou Aretha Franklin; en parallèle, pendant 3 ans, Tal suit les cours de théâtre de la Compagnie Les Sales Gosses. En 2005, elle rencontre le chanteur Gary Fico, dont elle devient l'amie. En décembre 2008, Fico présente Tal à l'auteur et compositrice Laura Marciano, avec laquelle elle signe en 2009 un contrat avec un label de Sony Music et qui réalisera son premier album. En janvier 2010 sort, dans la compilation Hits & Dance 2010 du label Sony Music, son premier single, La musique est mon ange. Elle joue dans des pianos-bars et travaille en 2010 pour la marque Adidas. En 2011, elle signe un contrat avec la maison de disques Thierry Chassagne. Elle chante en première partie de la chanteuse américaine Alicia Keys, au Palais des congrès de Paris, puis du chanteur français Christophe Maé, au Casino de Paris11. Avec l'accord de sa maison de disques, elle diffuse sur YouTube des reprises de Bruno Mars, Jessie J et Rihanna. Un nouveau single, On avance, sort en juin 2011. Une version anglophone sous le nom Music Sounds existe également et un album en anglais est alors prévu. |
|
Achioam Nini (Noa) |
|
Alors qu’elle n’a que deux ans, son père et sa mère, issus d’une famille juive d’origine yéménite, décident d’émigrer aux États-Unis. Ils s’installent alors dans le quartier du Bronx à New York. À 17 ans, elle quitte l’école des arts de New York pour retourner en Israël où elle fera 24 mois de service militaire (obligatoire pour les femmes en Israël). Puis, elle étudie à la Rimon School of Jazz and Contemporary Music, à Ramat HaSharon, où elle rencontre le guitariste et compositeur Gil Dor en 1990. Ensemble, ils créent un premier album en hébreu dans un style pop/jazz en 1991, puis un second, recueil de poèmes chantés en 1993, qui la rend célèbre en Israël. Peu de temps après, Achinoam Nini et Gil Dor rencontrent le célèbre guitariste Pat Metheny qui coproduit l’album Noa. C’est le premier album diffusé dans le monde entier. C’est le début de la carrière internationale d’Achinoam Nini. En 1997, l’auteur Luc Plamondon et le compositeur Richard Cocciante lui demandent de tenir le rôle de la bohémienne Esmeralda dans leur nouvelle comédie musicale adaptée de l’œuvre de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris. Elle accepte et interprétera 3 chansons sur l’album studio original vendu à plus de 2 millions d’exemplaires en France et devenant ainsi le 13e album le plus vendu en France. Mais malgré l’immense succès de l’album, Noa refusera d'interpréter le rôle sur scène au Palais des congrès et sera donc remplacée par Hélène Ségara. Très engagée dans la lutte contre la faim, elle devient ambassadrice de bonne volonté de l’ONU contre la faim. C’est elle qui représente Israël lors de l’Eurovision 2009, qui se déroule à Moscou (Russie). Elle interprète un titre en duo avec la chanteuse Mira Awad, avec qui elle avait déjà chanté en 2002 dans son disque Now, pour le titre We can work it out. |
|
Rika Zarai |
|
Son père vient de Russie et sa mère de Pologne. Elle décroche son bac à 17 ans et obtient de faire immédiatement sa période militaire, devançant l'appel d'un an. Elle suit le conservatoire de musique de Jérusalem où elle obtient un premier prix de piano. Au cours des 18 mois d'armée, elle est désignée productrice de musique dans un groupe de l'armée du centre. Elle chante une comédie musicale, Cinq sur cinq, composée par Yohanan Zarai, qui deviendra son mari. Ce spectacle a un grand succès dans les camps militaires, comédie qui sera également montée au Grand-Théâtre d'Israël. Sa fille naît en Israël. |
|
Sharon Cohen (Dana) |
|
Née à Tel Aviv dans une famille yéménite et roumaine de Transylvanie. Ses grands-parents vivent à Petah Tikva. Troisième enfant de sa fratrie, elle tient son nom de son oncle mort dans un attentat. C'est en 1992 que Sharon Cohen fait son apparition dans le paysage musical israélien. Lancée par Offer Nissim, un DJ en vogue, leur collaboration est pavée de succès. Leur premier single, Sa'ida Sultana, est une reprise quelque peu arrangée de My name is not Susan de Whitney Houston. Ce titre remporte un succès immédiat en Israël ainsi qu'aux États-Unis où il se classera même dans les charts des clubs. Le deuxième single baptisé Dana International, collera tellement à la peau de Sharon qu'elle en fera son pseudo définitif (on trouvait seulement "Danna" sur les premiers disques). Quelques succès plus tard, un premier album sort en Israël sobrement intitulé Danna International et est rapidement certifié disque d'or (plus de 20000 ventes). Le deuxième album de Dana, Umpatampa, sort en 1994. Ce sera son plus grand succès à ce jour et elle remportera le titre de l'artiste féminine de l'année en Israël. L'année suivante Dana tente la présélection israélienne pour le Concours Eurovision de la chanson, elle terminera seulement deuxième avec la chanson Layla tov, Eropa. Qu'importe, le dernier album est réédité avec la chanson en bonus. Depuis le début de sa carrière, Dana chante en hébreu, mais également en arabe. Ainsi Dana utilise un mot arabe en tant que titre de son troisième album qui sort en 1996: Maganona. En Égypte sa musique est censurée, mais près de 5 millions de copies pirates de l'album s'échangeront sous le manteau. C'est en 1998 que le rêve de Dana devient réalité. Elle remporte cette année-là le Concours Eurovision de la chanson à Birmingham avec le titre Diva. En plus d'un succès personnel, cette victoire est également un symbole. Le single sera distribué dans toute l'Europe où il connaîtra un vif succès (400000 ventes). La maison de disques en profite pour sortir un best of en Israël, Diva: Ha Osef, ainsi qu'un autre en Europe, The Album. Dana profite de ce succès pour enregistrer son premier album en anglais: Free qui sort en Europe en juin 1999 précédé des singles Woman in love et Free. L'album sort en Israël l'année suivante dans une version différente plus adaptée au marché local. En 2000, Dana s'occupe de promouvoir son album en Russie et au Japon avant de reprendre le chemin des studios d'enregistrement. En 2001 sort Yoter ve yoter, composé cette fois-ci sans la complicité d'Offer Nissim qui la suivait depuis ses débuts. Une page est tournée et Dana prend une nouvelle direction musicale. En 2002 sort l'album Ha'chalom ha'efshari. En 2005, on a pu voir Dana à l'émission spéciale des 50 ans de l'Eurovision habillée par Jean-Paul Gaultier. Les premiers titres de l'album de 2007 sont disponibles sur le site officiel et s'intitulent Hakol zé létova (Tout est pour le mieux) et Love Boy en hébreu. Ils connaissent dès leur sortie un vif succès en Israël. L'album devient l'un des albums les plus joués de tous les temps sur les radios israéliennes.
En 2011, Dana se représente à nouveau au Concours Eurovision de la chanson, mais est éliminée lors de la seconde demi-finale, le 12 mai, à Düsseldorf.
|
|