Le cheval est un herbivore, il mange :
- De
l’herbe pâturée, potentiellement de 50 à 100 kg bruts par jour si elle
est disponible et en fonction de ses besoins physiologiques
- Des fourrages conservés (foin, enrubanné, paille) voir le foin, enrubannage et ensilage
- Des
aliments concentrés (des graines de céréales diverses ou des aliments
élaborés contenants des céréales, tourteaux, co-produits, fourrages,
minéraux et vitamines) voir lire une étiquette d'aliment
Bien sûr, en complément il consomme de l'eau qui doit être disponible en permanence à volonté.
Sa consommation va être fonction du type de cheval mais aussi du type
d’aliments consommés, de son stade physiologique (allaitement), des
conditions climatiques et du travail effectué.
Le cheval est aussi sensible à la qualité des aliments
proposés: plutôt gourmet, il aura tendance à refuser les aliments
avariés ou mal conservés. Néanmoins, s’il les consomme,
ceux-ci-engendreront des désordres digestifs potentiellement graves.
(voir estimer la qualité des fourrages)
De
même, il faut être assez vigilant sur la teneur en poussière de
l’environnement et notamment des aliments du cheval : en effet,
soufflant en permanence sur ses aliments, celui-ci inhale
potentiellement de grandes quantités de particules irritant son
appareil respiratoire (pollen, terre, moisissures et micro-organismes
divers). A la longue, cela engendre une irritation chronique des voies
respiratoires, engendrant une baisse de performances dans une spirale
dégénérative.Outre
la rigueur dans le choix des aliments (enrubanné, foin, floconné…), il
peut être intéressant d’humidifier certains aliments juste avant
distribution. Attention également à la qualité de la litière !
- Favoriser l’alimentation au sol
permet par ailleurs un meilleur fonctionnement des systèmes
d’élimination des particules inhalées par le cheval du fait de
l’orientation vers le bas de son encolure et donc de sa trachée.