Le squelette du chien compte environ trois cents os (soit environ quatre-vingts de plus qu'un squelette humain adulte), le nombre étant variable d'une race à l'autre. Malgré sa domestication et la dépendance à l'homme qui en découle, le chien a gardé sa musculature athlétique qui en fait un animal sportif et actif. Il possède un thorax large et descendu, et des pattes qui ne reposent au sol que par leur troisième phalange. Le chien est donc un digitigrade. Les membres antérieurs comportent cinq doigts, dont l'un, le pouce, nommé ergot, est atrophié et ne touche pas le sol. Les postérieurs en comptent généralement quatre, l'ergot n'existant que chez certaines races mais pouvant être double chez quelques bergers (beauceron, briard). Les cinq orteils se terminent par des griffes11 et sont soutenus par des coussinets plantaires.
La tête du chien comporte une mâchoire puissante. La morsure d'un rottweiler a été mesurée à 149 kg/cm2, celle d'un berger allemand a une pression de 108 kg/cm2, et celle d'un pitbull 106 kg/cm212. La denture définitive, constituée de quarante-deux dents, est en place vers 6 mois. Chez le chien, la taille et la masse sont très variables d'une race à l'autre : dans les extrêmes, la masse du chihuahua peut être de 900 g et celui du mastiff peut atteindre 140 kg[réf. nécessaire]. L'espérance de vie de cet animal est en moyenne de onze ans, sachant que la durée de vie peut habituellement aller de huit à vingt et un ans[réf. souhaitée]. Son sens de l'orientation est beaucoup plus précis que celui de l'homme. De même, son sens de l'équilibre serait légèrement plus aiguisé.
La température corporelle normale du chien va de 38,5 à 38,7 °C. Sa respiration normale va de seize à dix-huit mouvements à la minute (le jeune 18 à 20, le vieux 14 à 16). Sa fréquence cardiaque au repos est généralement comprise entre 70 et 130 battements par minute (les valeurs hautes s'observant plutôt chez les petites races, et inversement). Le pouls peut se prendre en palpant l'artère fémorale, sur la face interne de la cuisse13.
L'existence de huit groupes sanguins dans l'espèce canine a été mise en évidence à partir des années 1960, mais le chien ne possédant pas initialement d'anticorps anti-globules rouges, une première transfusion sanguine est possible sans détermination des groupes du donneur et du receveur. Cette détermination est fortement conseillée à partir de la seconde transfusion du fait que le receveur a pu s'immuniser contre les antigènes du donneur lors de la première transfusion14.