L'histoire de la mode:
Comme l'indiquent les mots "costume" et "habit", la mode a tout d'une coutume, ou d'une habitude, à celci près qu'elle ne valorise pas la  tradition, mais au contraire la nouveauté, le « moderne ». Depuis les zazous, veste à carreaux tombante, sous l'occupation allemande, les modes des adolescents s'inscrivent volontiers en rupture avec l'ordre social établi. La mode n'en a pas moins un lien indiscutable avec la société de consommation, l'industrie du vêtement, mais aussi la face éclatante de cette industrie: la constitution d'une élite de l'image par les revues de la mode, la photographie, le cinéma et la télévision.
Depuis 1950- 1990:

Après la Seconde Guerre mondiale, le New look de Dior la mode, mais la production est surtout marquée par l'émancipation du corps de la femme, puis Coco Chanel déjà 30 ans auparavant, l'invention des « jeunes » et l'industrialisation accrue. La démocratisation du vêtement va de pair avec une prolifération des mouvements de mode adolescents, inséparables des courants musicaux. Il n'est plus si facile de réduire la mode au prestige d'une élite définie, serait-ce celle du spectacle, ni au souci de distinction au sens sociologique du terme.


Années 2000

La compétition dans les looks semble cependant s'estomper au profit de l'éclectisme. On notera aussi le succès de la silhouette sportive à l'américaine : survêtement, T-shirt, casquette et chaussures souples, ainsi que le retour aux éléments de mode des années 1980.

Enfin, dans les années 2000, semblent s'imposer en parallèle : la prééminence absolue des marques d'un côté et la contestation radicale de ces dernières de l'autre.

L'importance de l'aspect même des vêtements s'atténue en effet, tandis que la marque expression du pouvoir d'achat du consommateur et de l'image ou philosophie de vie auquel il s'identifie, motive de plus en plus les comportements d'achat. La mondialisation et la concurrence ont conduit à la fusion des groupes de l'industrie de la mode et du luxe et à un marketing renforcé. Les nécessités liées à la rentabilité et au retour sur investissement ont augmenté le nombre de collections par an, accéléré le roulement des nouveaux produits, tout en faisant et défaisant les modes en très peu de temps.
En parallèle, on a pu observer un rejet de la mode en tant que stigmate de la consommation à outrance. Au Japon, le mouvement Muji se caractérise par la fabrication et la commercialisation de produits sobres, vierges de tout logo. À l'échelle internationale, la philosophie du No Logo - en référence à l'ouvrage de Naomi Klein paru en France en 2001 - vise à résister aux diktats et aux apparences consuméristes.

La mode contemporaine exprimerait à la fois une certaine attitude grégaire et le rejet de toute appartenance à une catégorie déterminée. L'adolescence est une classe qui n'en est pas une, une classe d'âge éphémère. L'élite des médias semble vivre dans un monde irréel, instable. Il en va de même pour les mannequins.

La mode emprunte des références esthétiques et des thématiques développées par les artistes, et joue également un rôle de plus en plus prépondérant dans le financement de leurs œuvres, via le mécénat et les commandes d'œuvres pour les lancements de boutiques et de produits.

Dans les années 2010, d'après le ministère de l'Économie, la mode représente en France 130 000 personnes et un chiffre d'affaires de plus d'une trentaine de milliards d'euros par an.

Paris :

Paris est considérée comme la capitale mondiale de la mode, et la propagation dans toute la ville de nombreuses boutiques de mode en témoigne. La majorité des marques de mode français majeurs, tels que Chanel , Dior, Louis Vuitton , ont leur siège dans la ville. Paris organise une semaine de la mode plusieurs fouis par an, comme d'autres centres internationaux tels que Milan, Londres ou New York. 


Retour