Coton de tuléar

Silhouette3,5 à 8 kg (indicatif)
Taille23 à 28 cm
Poiltrès doux, souple, cotonneux, dense et abondant
Robecouleur de fond blanche. Quelques traces de couleur blanche,ou mouchetée(taches quelque fois sur le dos et les oreilles)
Têtecourte, vue de dessus triangulaire
Yeuxplutôt ronds, foncés, vifs, bien écartés ; le bord des paupières est pigmenté de noir

oreilles=tombantes, triangulaires, attachées haut sur le crâne, fines à l’extrémité ; portées accolées aux joues, elles atteignent la commissure des lèvres.

Queueattachée bas, dans l’axe de la colonne vertébrale.
  • Au repos : descendant en dessous du jarret, l’extrémité étant relevée.
  • En mouvement : Portée « gaiement » (recourbée au-dessus du dos, la pointe dirigée vers la nuque, le garrot, le dos ou le rein).
CaractèreDe caractère gai, stable, très sociable avec les humains et avec ses congénères, il s’adapte parfaitement à tout style de vie. Le caractère du Coton de Tuléar est une des caractéristiques principales de la race.
Le coton de Tuléar est une race de chien. Une légende nous raconte les origines de ce coton de Tuléar. Comme toutes les légendes, il y a probablement une part de vérité. Au XVIe siècle, Tuléar (Toliara), port de Madagascar, était le point de départ de nombreux échanges commerciaux avec l'Europe et notamment la France. Au cours d'un de ces voyages, on raconte que des pirates ont attaqué un bateau où se trouvait une très jolie femme accompagnée de trois petites « bichonnes » Belle, Bijou et Trésor. Cette bataille fut très rude, une tempête eut raison des navires, il n'y eut comme survivants que la maitresse,un pirate, les trois petites bichonnes et « Brigand », le ratier des pirates. Les très jolies demoiselles et le « pirate » se retrouvèrent sur la plage de Tuléar, ils furent heureux et eurent beaucoup de petits cotons! Peut-être la vérité est elle un peu différente, la parenté avec le bichon semble acquise et le coton doit son existence au croisements avec des chiens locaux. Le temps a fait son œuvre, quatre siècles se sont écoulés, les petits cotons que nous connaissons sont le fruit de la terrible sélection naturelle liée aux difficiles conditions de vie rencontrées sur l'île. Il a su s'adapter en développant des caractéristiques remarquables : Il a une robustesse à toute épreuve, il n'est jamais malade. Il est très rusé, vif, intelligent. Enfin sa superbe fourrure, initialement la meilleure protection contre le froid nocturne et la canicule, est d'une beauté extraordinaire! Madagascar et la France conservent encore des relations privilégiées. Les Français de Madagascar ont ramené « dans leurs bagages » ces magnifiques petits chiens blancs si adorables. Ceci attisa la curiosité des spécialistes, la reconnaissance de cette nouvelle race eut lieu en 1970, le coton de Tuléar devint une race à part entière. Désormais il n'existe plus beaucoup de cotons à Madagascar, à la suite de l'énorme trafic des années 1980 (un bébé acheté 500 FRF sur l'île se revendait jusqu'à 5000FRF en France). La France est dépositaire du standard de la race, et possède la plupart (90 %) des plus beaux spécimens mondiaux.













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Husky
Taille 53,5 à 60 cm (M), 50,5 à 56 cm (F)
Poids 20,5 à 28 kg (M), 15,5 à 23 kg (F)
Poil Double et de longueur moyenne.
Robe Toutes couleurs acceptées. Sur les sujets bicolores, les marques faciales sont caractéristiques de la race.
Tête ronde
Yeux En forme d'amande, marron, bleus ou vairons.
Oreilles Triangulaires, dressées, l'extrémité arrondie pointe vers le ciel.
Queue Moyenne, touffue, légèrement relevée en forme de faucille.
Caractère Doux et gentil, sociable.

Originaire de Sibérie orientale, le husky sibérien apparu 2000 ans av. J-C, auprès des Tchouktches,

peuple d’origine paléosibérienne. Au Kamchatka, le peuple Tchouktches vivaient autour du bassin de la rivière Kolyma. L'isolement de la tribu et un système méthodique d'élevage ont conduit à une amélioration continuelle de la race : les Tchouktches, en éliminant systématiquement les chiens agressifs, ont réussi à produire un chien de trait adéquat pour le traîneau mais aussi comme gardien des biens et compagnon pour les enfants. Chez eux, les chiens faisaient partie de la famille et partageaient souvent l'habitation.

La légende tchouktche veut que le husky soit né de l'amour d'un loup et de la lune : le husky a l'apparence du loup et porte la queue en croissant de lune. Selon la légende, les soirs de pleine lune, husky et loups hurlent pour appeler la lune afin qu'elle redescende à noenés en Alaska par un marchand de fourrure russe pour participer à la course All Alaska Sweepstakes1, longue de 653 km. Ce premier attelage, malgré la taille plus petite des chiens, se classe troisième. Un Écossais, impressionné par l'extraordinaire résistance de ces chiens, en importa 61 autres pour se constituer trois attelages au All Alaska Sweepstakes de 1910, ils terminèrent premier, deuxième et quatrième.

Lors de l'hiver 1925, lorsqu'une épidémie de diphtérie frappe le village de Nome en Alaska, c'est un relais d'attelages de huskys, menés par les chiens Balto et Togo qui permit de livrer le sérum. Cette prouesse valut à ces chiens et à leurs maîtres une notoriété nationale1.

La race est reconnue par l'American Kennel Club dès 1930 et le Siberian Husky Club of America est fondé en 1938. En France, les premiers huskys de Sibérie sont importés en 1970 et la première inscription au LOF a lieu en 1973. Faisant partie dans un premier temps au club « Réunion d'Amateurs de Samoyèdes et Chiens Nordiques », la race est à présent gérée par le club Siberian Husky France depuis le 1
Golden retriver
Silhouette Bien proportionnée, puissant, robuste.
Taille 56 à 61 cm (M), 51 à 56 cm (F)
Poil Plat ou ondulé avec de bonnes franges. Sous-poil serré.
Robe Blanc-crème à doré foncé.
Tête Large, bien ciselée. Stop bien marqué. Truffe noire.
Yeux Marron foncé, bien écartés. Bord des paupières foncé.
Oreilles Taille moyenne, pendantes, attachées à peu près au niveau des yeux.
Queue Attachée et portée au niveau du dos, ne s'enroule pas, atteint le jarret.
Caractère Docile, intelligent, doux, amical et sûr de lui.

Les origines du golden retriever sont controversées. La race pourrait être issue d'un groupe de chiens du Caucase apparentés au leonberg, ramenés en Grande-Bretagne ou achetés en 1858 à un cirque russe par le futur Lord Tweedmouth1. Plus officiellement, en 1868, Lord Tewdmonth croise un wavy coated jaune à une femelle tweed water spaniel. Lors de la sélection d'autres races comme le setter irlandais et le chien de Saint-John sont probablement intervenues2.

Le golden retriever est montré en exposition canine pour la première fois en 19092. Le nom, signifiant en anglais « rapporteur doré », fait référence à la couleur de son poil ou, plus exactement du poil de couverture qui prend l'apparence de fils d'or ou de blanc à la lumière. Cette race, enregistrée en Angleterre en 1913, a été développée pour servir de chien rapporteur, plus particulièrement pour de la chasse au gibier d'eau[réf. nécessaire]. La race a été reconnue en 1931 comme pure race en Angleterre3.

En France, les premiers sujets sont importés en 1925, mais l'élevage ne démarre qu'après la Seconde Guerre mondiale et depuis les années 1990, le golden retriever est une race populaire2. On estime aujourd'hui la population française des goldens retrievers à près de 50 000 individus. En 1995, les naissances de goldens sont montées en flèche pour passer de 2 288 à 7 347 en 2004, 7 849 en 2005, et 7 891 en 2006. Il bat donc son cousin le labrador retriever qui lui a eu 7 849 naissances en 2005[réf. nécessaire].

Standard

La robe du golden retriever va du blanc crème au terre de sienne.

La race est grande et similaire en apparence au labrador retriever. C'est un chien harmonieux, puissant, de constitution robuste à l'expression empreinte de douceur. La queue est portée au niveau du dos, elle atteint le jarret et ne s'enroule pas à l'extrémité. La queue, bien frangée, est portée dans le prolongement du dos. La tête présente un stop marqué, une truffe noire, des oreilles pendantes de taille moyenne. Les mâchoires sont fortes. Les pieds sont ronds dits en « pieds de chat »4.

La fourrure est épaisse et soyeuse, le poil est plat ou ondulé, avec des franges. La robe peut aller du crème pâle à la couleur terre de sienne brûlée (doré foncé), c'est d'ailleurs la couleur originelle du golden car celui-ci n'est ni blanc ni crème pâle. Les couleurs blanc neige, acajou, noir ou chocolat ne sont pas admises (un Golden « noir » est en fait un retriever à poil plat)4.

Caractère

Le standard FCI décrit le golden retriever comme un chien docile, intelligent, naturellement doué pour le travail, doux, amical et sûr de lui4.

Ce sont des chiens qui ont besoin d'espace et d'exercice, ils sont aussi très attirés par l'eau. À cet égard, ils possèdent un sous-poil qui les protège du froid et de l'eau, des pattes palmées et une queue qu'ils utilisent comme une godille pour s'aider à se propulser et à se diriger avec aisance.

Les goldens retrievers sont très affectueux et faciles à éduquer mais il faut compter avec leur sensibilité : agir par des encouragements plutôt que par des réprimandes que le chien supporte aussi mal que le drill. Forcé, son caractère quelque peu indépendant et têtu refait alors surface et il devient absent, voire rétif. Le golden n'est pas un chien à dresser, mais à éduquer.

Santé

Les Goldens ont besoin de beaucoup d'exercice mais ils peuvent aussi s'épanouir en appartement car ce sont des chiens très proches de leurs maîtres dont ils n'aiment pas être séparés. Leurs oreilles sont fragiles et doivent être lavées très régulièrement afin qu'ils n'attrapent pas d'otite dont un premier symptôme est le rougissement ou brunissement de l'intérieur de l'oreille, avant d'autres complications.

Ils sont également sujets aux maladies de peau (dermites, allergies…). Par contre, la dysplasie est courante et peut affecter également le coude et pas seulement la hanche.

Comme n'importe quel chien, il peut également souffrir d'autres maladies et de sa faiblesse de plus en plus courante au niveau du foie. Des tendances à certaines maladies ont toutefois été remarquées : la leptospirose, l'ostéochondrose, et certaines tares oculaires, comme la cataracte juvénile, ou encore l'atrophie progressive de la rétine (APR), qui peuvent conduire toutes deux à la cécité.