Coton de tuléar
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Husky
Originaire de Sibérie orientale, le husky sibérien apparu 2000 ans av. J-C, auprès des Tchouktches, peuple d’origine paléosibérienne. Au Kamchatka, le peuple Tchouktches vivaient autour du bassin de la rivière Kolyma. L'isolement de la tribu et un système méthodique d'élevage ont conduit à une amélioration continuelle de la race : les Tchouktches, en éliminant systématiquement les chiens agressifs, ont réussi à produire un chien de trait adéquat pour le traîneau mais aussi comme gardien des biens et compagnon pour les enfants. Chez eux, les chiens faisaient partie de la famille et partageaient souvent l'habitation. La légende tchouktche veut que le husky soit né de l'amour d'un loup et de la lune : le husky a l'apparence du loup et porte la queue en croissant de lune. Selon la légende, les soirs de pleine lune, husky et loups hurlent pour appeler la lune afin qu'elle redescende à noenés en Alaska par un marchand de fourrure russe pour participer à la course All Alaska Sweepstakes1, longue de 653 km. Ce premier attelage, malgré la taille plus petite des chiens, se classe troisième. Un Écossais, impressionné par l'extraordinaire résistance de ces chiens, en importa 61 autres pour se constituer trois attelages au All Alaska Sweepstakes de 1910, ils terminèrent premier, deuxième et quatrième. Lors de l'hiver 1925, lorsqu'une épidémie de diphtérie frappe le village de Nome en Alaska, c'est un relais d'attelages de huskys, menés par les chiens Balto et Togo qui permit de livrer le sérum. Cette prouesse valut à ces chiens et à leurs maîtres une notoriété nationale1. La race est reconnue par l'American Kennel Club dès 1930 et le Siberian Husky Club of America est fondé en 1938. En France, les premiers huskys de Sibérie sont importés en 1970 et la première inscription au LOF a lieu en 1973. Faisant partie dans un premier temps au club « Réunion d'Amateurs de Samoyèdes et Chiens Nordiques », la race est à présent gérée par le club Siberian Husky France depuis le 1 |
Golden retriver
Les origines du golden retriever sont controversées. La race pourrait être issue d'un groupe de chiens du Caucase apparentés au leonberg, ramenés en Grande-Bretagne ou achetés en 1858 à un cirque russe par le futur Lord Tweedmouth1. Plus officiellement, en 1868, Lord Tewdmonth croise un wavy coated jaune à une femelle tweed water spaniel. Lors de la sélection d'autres races comme le setter irlandais et le chien de Saint-John sont probablement intervenues2. Le golden retriever est montré en exposition canine pour la première fois en 19092. Le nom, signifiant en anglais « rapporteur doré », fait référence à la couleur de son poil ou, plus exactement du poil de couverture qui prend l'apparence de fils d'or ou de blanc à la lumière. Cette race, enregistrée en Angleterre en 1913, a été développée pour servir de chien rapporteur, plus particulièrement pour de la chasse au gibier d'eau[réf. nécessaire]. La race a été reconnue en 1931 comme pure race en Angleterre3. En France, les premiers sujets sont importés en 1925, mais l'élevage ne démarre qu'après la Seconde Guerre mondiale et depuis les années 1990, le golden retriever est une race populaire2. On estime aujourd'hui la population française des goldens retrievers à près de 50 000 individus. En 1995, les naissances de goldens sont montées en flèche pour passer de 2 288 à 7 347 en 2004, 7 849 en 2005, et 7 891 en 2006. Il bat donc son cousin le labrador retriever qui lui a eu 7 849 naissances en 2005[réf. nécessaire]. Standard![]()
La robe du golden retriever va du blanc crème au terre de sienne.
La race est grande et similaire en apparence au labrador retriever. C'est un chien harmonieux, puissant, de constitution robuste à l'expression empreinte de douceur. La queue est portée au niveau du dos, elle atteint le jarret et ne s'enroule pas à l'extrémité. La queue, bien frangée, est portée dans le prolongement du dos. La tête présente un stop marqué, une truffe noire, des oreilles pendantes de taille moyenne. Les mâchoires sont fortes. Les pieds sont ronds dits en « pieds de chat »4. La fourrure est épaisse et soyeuse, le poil est plat ou ondulé, avec des franges. La robe peut aller du crème pâle à la couleur terre de sienne brûlée (doré foncé), c'est d'ailleurs la couleur originelle du golden car celui-ci n'est ni blanc ni crème pâle. Les couleurs blanc neige, acajou, noir ou chocolat ne sont pas admises (un Golden « noir » est en fait un retriever à poil plat)4. CaractèreLe standard FCI décrit le golden retriever comme un chien docile, intelligent, naturellement doué pour le travail, doux, amical et sûr de lui4. Ce sont des chiens qui ont besoin d'espace et d'exercice, ils sont aussi très attirés par l'eau. À cet égard, ils possèdent un sous-poil qui les protège du froid et de l'eau, des pattes palmées et une queue qu'ils utilisent comme une godille pour s'aider à se propulser et à se diriger avec aisance. Les goldens retrievers sont très affectueux et faciles à éduquer mais il faut compter avec leur sensibilité : agir par des encouragements plutôt que par des réprimandes que le chien supporte aussi mal que le drill. Forcé, son caractère quelque peu indépendant et têtu refait alors surface et il devient absent, voire rétif. Le golden n'est pas un chien à dresser, mais à éduquer. SantéLes Goldens ont besoin de beaucoup d'exercice mais ils peuvent aussi s'épanouir en appartement car ce sont des chiens très proches de leurs maîtres dont ils n'aiment pas être séparés. Leurs oreilles sont fragiles et doivent être lavées très régulièrement afin qu'ils n'attrapent pas d'otite dont un premier symptôme est le rougissement ou brunissement de l'intérieur de l'oreille, avant d'autres complications. Ils sont également sujets aux maladies de peau (dermites, allergies…). Par contre, la dysplasie est courante et peut affecter également le coude et pas seulement la hanche. Comme n'importe quel chien, il peut également souffrir d'autres maladies et de sa faiblesse de plus en plus courante au niveau du foie. Des tendances à certaines maladies ont toutefois été remarquées : la leptospirose, l'ostéochondrose, et certaines tares oculaires, comme la cataracte juvénile, ou encore l'atrophie progressive de la rétine (APR), qui peuvent conduire toutes deux à la cécité. |