histoire
Si l’on s’autorise à zapper les origines les plus anciennes qui semblent
néanmoins laisser entendre que notre boubou descendrait du Dogue du Tibet, venu
en suisse lors de l’invasion de ce pays voici 2000 ans par les romains,
on se
reporte alors à la fin du 19° siècle dans le canton de Berne, en Suisse
allemande.
En fait, dans chaque hameau, les fermes possédaient généralement de
gros c à poils longs. Et c’est d’ailleurs d’un de ces hameaux qu’est
tiré le premier nom du bouvier bernois, le « Dürrbachler », au hameau
de Dürrbach. hiens tricolorespour en retrouver la trace la plus proche de ceux que nous
connaissons aujourd’hui.
1899, une association d’éleveurs passionnés de chiens de race se crée, la «
Berna », puis organise pour la première fois en 1902 une classe d’essai dans une
exposition d’envergure nationale ou nos premiers boubous (au nombre de 3 ou 4)
sont présentés dans l’indifférence générale, à l’exception d’un juge,
restaurateur de son état, Fritz PROBST, qui remarque le potentiel magnifique de
ce chien le conduisant à récompenser 4 des 5 présentés à l’exposition
internationale de Berne en 1904. Ces 5 bouviers bernois seront les premiers
inscrits au Livre des Origines suisse en 1907.
Les bouviers bernois sont présentés quelques années plus tard à
l’exposition internationale de Lucerne (1 des 3 expositions internationales
organisées en Suisse de nos jours) où le Professeur Albert HEIM, « père » de la
race, les découvre et encourage ses amateurs à persévérer dans leur démarche. Le
premier club du bouvier bernois, le « Club suisse du chien de Dürrbach pour
l’amélioration de la race », est créé en 1907. Par la suite, pour imposer ce
chien au niveau international, il lui était choisi un nom plus parlant que celui
associé à ce petit hameau totalement inconnu. Il devenait officiellement le
bouvier bernois (Berner sennenhund (All), Bernese Mountain Dog (GB)).
Chien de ferme, son rôle premier consistait à garder l’exploitation. Mais il
aidait à conduire les vaches aux prés et à les rentrer à l’étable pour la
traite, d’où son nom de bouvier (berger) tiré de sennenhund (chien de vacher
(All)). Enfin, et c’est ce qui lui vaut son utilisation folklorique
d’aujourd’hui, en raison de sa forte stature et de sa puissance, il était chargé
de tirer des charrettes de bidons de lait et de fromage de la ferme à la
laiterie
source www.lesarvernessuisses.fr
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