LA NOURRITURE DE LE THAÏLANDE



La cuisine thaï n'est pas uniforme d'un bout à l'autre du pays. Ainsi, les plats du Sud, comme le curry jaune et le curry de rognons et poissons, sont les  plus relevés. Dans les plaines du centre, la nourriture est plus douce, tel le sauté de poulet aux feuilles de basilic. Au Nord, on retrouve une grande influence de la cuisine birmane, tel que dans le célèbre potage au curry et nouilles, le kaoh soi. Quant au Nord-Est, sa cuisine est dérivée de la cuisine  laotienne et, bien que considérée à l'origine comme une cuisine paysanne, elle gagne de plus en plus en popularité et certains délices comme la salade de papaye (som tam) sont connus et appréciés au-delà de ses frontières.

Autrefois, les Thaïlandais n'utilisaient ni cuillères, ni fourchettes, ni couteaux et mangeaient avec les doigts le repas posé sur une natte. De nos jours, ils se servent principalement de cuillères et fourchettes et n'utilisent les baguettes que pour manger les nouilles d'accompagnement. Mais il peut arriver que, dans des restaurants de routes ou plutôt pauvres, les Thaïlandais mangent encore avec les doigts.

Les Thaïlandais mettent l'accent sur les fruits au dessert. Ils les découpent selon une multitude de formes (animaux, étoiles, etc.) et les disposent de façon attrayante au milieu des invités pour finir les repas en beauté.


                                   

LES EPICES                                                  

Galanga (kha)

Ce membre de la famille du gingembre est rose pale, avec une subtile saveur citronnée. Il est normalement ajouté en large morceaux pour donner du goût au poisson et au poulet, ou est utilisé pour les pâtes de curry.

Kaffir (bai makrut)

Les feuilles de kaffir sont taillées et ajoutées aux salades, ou dans les soupes et les currys, leurs donnant un arôme unique.

Khrachaï

Racine indigène de la famille du gingembre, elle a un aspect jaune et marron. Elle est ajoutée aux currys de poisson, ou servie comme légume dans le plat populaire Khao Chae.

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