Général

La queue en panache de l'écureuil et son acharnement à faire des provisions pour l'hiver ont contribué à sa popularité et en ont fait un animal emblématique souvent présent dans la symbolique et la culture.

Il y aurait 264 espèces recensées dans le monde dont 56 % sont arboricoles, 12,5 % sont terrestres et 31,5 % volants. Ils ne sont absents que des îles et de certains archipels, de l'Australie et de la pointe sud de l'Amérique, ainsi que d'une zone concernant l'Est de l'Afrique du Nord et une partie du Moyen-Orient.

En Europe, les écureuils étaient considérés autrefois avec une grande méfiance. Les mythes des Germains du Nord relatent l'existence d'un écureuil appelé Ratastöstk (« dent de rat ») qui ne cessait de monter et de descendre sur le tronc de l'arbre du monde Yggdrasil et semait la discorde entre l'aigle installé sur sa cime et le serpent Nidhogr, en racontant à chacun ce que l'autre avait dit de lui. L'écureuil fut aussi rapproché du dieu germain Loki. Cet animal roux qui fuit sans cesse à toute vitesse et ne se laisse jamais attraper fut considéré à l'époque chrétienne comme une véritable incarnation du Diable.

Pour les indiens d'amériques avoir la force de l'écureuil se dit de l'homme qui est toujours en mouvement. Rêver d'un écureuil est une invitation à se préparer pour un grand changement. Il apprend aussi à réserver son énergie pour un besoin ultérieur mais aussi à réserver son jugement pour l'avenir.

En héraldique l'écureuil est le symbole de la prévoyance, de l'agilité, de la vivacité et de l'indépendance ou bien encore des contrées boisées. S'il est d'azur, il symboliserait la foi dans le commerce, s'il est de sable il symboliserait « un homme juste qui corrige les vices ».

Nicolas Fouquet, intendant général des finances de Louis XIV, portait sur ses armes un écureuil (« fouquet » en patois) accompagné de la devise « Quo non ascendet ? » (« Jusqu'où ne montera-t-il pas ? »).

Le terme écureuil dérive du latin scūriolus, un emprunt au grec ancien σκίουρος composé de σκὶα qui signifie l'« ombre » et d'οὐρά qui signifie « queue ». Suivant les régions et les époques, ce terme a pris plusieurs formes : escureul, escuireul, escuriel, escuriuel.

                                                                                                                                                                               

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