Les différentes parties du corps
  

 





Le renard roux est reconnaissable à son museau allongé, ses oreilles pointues et triangulaires et sa queue touffue, souvent terminée par une touffe de poils blancs. Le loup et le chacal commun sont plus grands, plus hauts sur pattes, et ont une queue relativement plus courte.

 

Le pelage des renards : Son pelage, à dominante rousse, peut aller du jaune isabelle au marron foncé. L’extrémité des membres est noire, rarement tachetée de blanc. En général, les lèvres, le dessous du menton et le ventre sont blancs, ainsi que la pointe de la queue. Les formes les plus foncées rencontrées dans notre pays sont des variations individuelles : on peut trouver dans une même portée des formes claires et des formes foncées.

Au printemps, la mue rend parfois le pelage bigarré. Les nouveaux poils apparaissent d’abord en bas des pattes puis gagnent le haut du corps, les flancs en juillet, le dos et la queue à la fin d’août. Au début de l’hiver, le pelage s’épaissit encore.

Le dimorphisme sexuel est peu accentué. En saison de reproduction, on observe une nuance rosée sur la face inférieure des femelles.

 

Les yeux du renard : Ses yeux marron orangé sont fendus d’une pupille verticale typique. Eclairés par une lampe électrique, ils paraissent bleus ou blancs, et rougeâtres selon certains angles.

 

L’anatomie du renard

L'ossature du renard

Le crâne120 à 154 mm

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Comme tous les canidés, son crâne porte de fortes mâchoires particulièrement allongées vers l'avant. Les condyles articulaires de la mandibule inférieure permettent une large ouverture.

 

Les dents du renard : Chez le renard, la denture est complète. Les 42 dents sont inégalement réparties sur les deux mâchoires : 20 sur la supérieure, 22 sur l'inférieure. 

Formule dentaire : I = 3/3 C = 1/1 PM = 4/4 M = 2/3 (I = incisive, C = canine, PM = prémolaire, M = molaire)

On remarque surtout les canines longues et recourbées comme des poignards : les supérieures étant plus grandes que les inférieures, elles arrivent à la base de la mâchoire inférieure quand la gueule du renard est fermée. Plus en arrière les carnassières, qui correspondent à la dernière prémolaire supérieure et à la première molaire inférieure : leur couronne présente des bords aigus et coupants. Le comptage des lignes d'accroissement du cément permet de déterminer l'âge de l'animal. Quand un carnassier dévore sa proie, il la tient au coin de sa gueule afin que les carnassières la découpent lorsqu'il referme les mâchoires qui ont une telle force musculaire qu'elles peuvent même broyer des os. Les dents, puissantes, sont adaptées au régime alimentaire : elles peuvent d'un seul coup tuer la proie et la déchiqueter.

 

Les sens du renard : La vie du renard est essentiellement nocturne : sa vue est particulièrement bien adaptée à la vision nocturne. Derrière les cellules photosensibles de ses yeux, le renard possède une membrane supplémentaire (le tapetum lucidum) qui réfléchit la lumière à nouveau à travers l'œil, doublant ainsi l'intensité lumineuse des images. Pris dans le faisceau d'une lampe, les yeux du renard renvoient dans la nuit une lueur verte facilement repérable sur les bords de route. A noter toutefois que l'animal serait incapable de distinguer certaines couleurs et éprouverait quelques difficultés à repérer une silhouette immobile.

Quant à son ouïe, elle est si développée qu'il peut percevoir des fréquences très basses comme celles émises par une souris remuant dans l'herbe ou un lombric rampant sur le sol. 

 

 

 

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