La famille du dauphin

L'orque est un redoutable chasseur. Son alimentation est essentiellement constituée de poissons, de manchots et d’autres mammifères marins (lions de mer, otariesphoques, marasouins, baleine). Les proportions de ces proies dans le régime alimentaire ainsi que les techniques de chasse employées varient en fonction des populations. Les orques chassent les mammifères marins tels que les phoques et lions de mer en rôdant très près des plages, et en utilisant la technique d’échouage sur le rivage. L'orque est une des rares espèces qui transmet son savoir aux générations suivantes. Des scientifiques ont observé des orques femelles enseigner l’échouage volontaire à des groupes de jeunes orques. Cet apprentissage peut durer 20 ans.

Les narvals sont des mammifères avec une petite tête arrondie dotée d'une petite bouche ronde. Ils ont de petites nageoires retroussées vers le haut. Tout comme les autres baleines arctiques, ils n'ont pas de nageoires dorsales et sont isolés du froid par une épaisse couche graisseuse vascularisée.

Les mâles peuvent peser jusqu'à 1 600 kg et atteindre 5 mètres de longueur tandis que leur corne peut atteindre 3 mètres de long. Les femelles sont plus petites et peuvent atteindre les 1 000 kg pour 4 mètres de long. À la naissance, les petits pèsent 80 kg et mesurent 1,5 mètre.

La couleur du narval change selon son âge : à la naissance il est bleu gris ou brun (selon les sources), à l'âge juvénile il sera bleu noir ; adulte il sera noir. Ensuite, plus le narval vieillira, plus sa peau se couvrira de taches blanches au point de devenir presque blanche.


L'habitat du béluga est compris entre 50° N a 80° N, dans les eaux arctiques et subarctiques. Il existe également une population isolée depuis 7000 ans qui vit dans l'estuaire du fleuve Saint Laurent et dans le fjord du Saguenay autour du village de Tadoussac au Québec. Au printemps, les groupes de bélugas gagnent leur territoire estival : des baies, des estuaires et d'autres eaux peu profondes. Il a été remarqué qu'une femelle béluga regagne années après années toujours le même territoire estival. Ces zones sont prises dans les glaces l'hiver, les groupes refluent alors vers le large. La plupart avancent ensuite au fur et à mesure de la progression de la banquise. D'autres restent sous la glace, survivant grâce aux endroits de la banquise non gelés qui leur permettent de respirer ; ou alors grâce aux poches d'air emprisonnées sous la glace. La facilité avec laquelle les bélugas sont capables de trouver des zones où la glace est si fine qu'il est possible de la briser pour respirer en surface, alors que plus de 95 % de la banquise est trop épaisse pour cela, est un mystère qui intrigue grandement les scientifiques. Il semble presque certain que cette faculté fait appel au système d'écolocalisation pour repérer les zones de moindre densité de la glace.

L'énorme tête du cachalot est très distinctive.Quasiment parallélépipédique, elle représente près du tiers du cétacé et peut peser 16 tonnes. L'évent est situé très près de l'extrémité de la tête et est déporté sur le côté gauche. Cela donne au souffle de l'animal un angle de pulvérisation caractéristique, orienté à la fois vers l'avant et vers la gauche, cas unique chez les cétacés.

La queue de l'animal est triangulaire et fendue. Très épaisse et puissante, elle mesure jusqu'à 4 m de large et le cétacé la lève hors de l'eau lorsqu'il plonge. Le cachalot n'a pas de nagoire dorsale à proprement parler, mais une série de crêtes sur le tiers postérieur du dos. La plus grande de celles-ci , une bosse triangulaire,  peut être confondue avec une nageoire dorsale en raison de sa forme. Les nageoires pectorales quant à elles, sont très petites.



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