L’alimentation
tient un rôle essentiel dans l’élevage, car il influe sur la production
de lait, la qualité du lait, et il aide à préserver un animal en bonne
santé.
Elle
est importante à chaque moment de la vie (reproduction, gestation,
naissance, vêlage,…) Il est donc important qu’elle soit saine,
équilibrée et bien dosée, afin d’éviter toute carence.
Les
vaches sont des herbivores, leur alimentation est composée
principalement de matières végétales riche en fibre (fourrage,
Céréales,…), mais également de concentré riche en énergie (granulés,
farines,…) des minéraux et des vitamines. Elle mange environ chaque
jour 70 kilos de végétaux.
Se
sont des ruminants, ils ont donc besoin d’aliments fibreux qui
favorisent la rumination. Pour se nourrir, la vache coupe l’herbe sans
l’arracher. Elle l’avale sans la mâcher. Elle la stocke dans un premier
estomac, la nourriture remonte ensuite dans sa bouche lorsqu’il est
plein , et ainsi elle peut la mastiquer puis la ravaler. Lorsque la
vache rumine, elle produit environ 200 litres par jour de salive, elle
mastique environ 60 fois par minutes et pendant 10 heures par jour.
L’eau
est très importante, est doit être constamment disponible, car elle a
un impacte direct sur la quantité de lait produit. Une vache en
consomme environ 80 litres par jour.
L’alimentation
doit être particulièrement suivis avant et après le vêlage car beaucoup
de complications lors du vêlage sont associées à des déséquilibres
alimentaires (sur ou sous-alimentation). La vache reproductrice doit
avoir une alimentation riche en minéraux et vitamines, car elle doit
subvenir aux besoins normaux du fœtus.
Les
carences (sévères) de même que les excès en calcium, en énergie, en
protéine, en phosphore, en concentré, en cuivre, en vitamine,… ont des
répercutions importantes sur la santé de l’animal, elles peuvent
augmenter le risque de fièvre de lait, provoquer l’infertilité, réduire
la production et la qualité laitière, provoquer le déplacement de la
caillette,…
Les
carences ou les excès pendant la gestation peuvent avoir des
conséquences lourdes pour le nouveau-né à venir : retard de croissance,
veau rachitique, troubles musculaires, troubles cardiaques, retard de
maturation sexuelle, hypertrophie,…
La
nourriture d’un nouveau-né est particulière, car leur tube digestif
n'est pas encore complètement développé. Le colostrum est le seul
aliment à utiliser en premier, Il doit être donné rapidement après la
naissance. Il contient des protéines qui protègent le veau contre les
infections virales ou bactériennes, il évite donc les diarrhées et
autres problèmes de santé. Il est épais, crémeux et est de couleur
jaunâtre. Ensuite on passe à un lait de transition, puis à un lait qui
a une valeur nutritionnelle élevée.
Le
sevrage commence vers 6 à 8 semaines (le sevrage trop tôt peut
entraîner des problèmes de santé. Si il est malade ou trop maigre, il
peut se faire plus tard) et dure deux à trois semaines. Le but est de
faire la transition entre une alimentation composé principalement de
lait à une alimentation normale. Son alimentation sera constituée avec
des sources d'énergie, de protéines, de minéraux, de concentrés et de
vitamines. Le veau est généralement laissé une dizaine de jour dans son
box afin de s’assurer qu’il a bien perdu l'instinct de succion, puis
pourra aller brouter et ruminer avec ses congénères.
De
plus en plus d’éleveurs, nourrissent leurs vaches avec des graines de
lin. Ces graines auraient un effet bénéfique sur la santé de l’animal,
ainsi que pour l’homme qui en consomme son lait.
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