le chien

Le chien est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup et du renard. Autrefois regroupé dans une espèce à part entière, connue sous le nom scientifique de Canis canis ou encore Canis familiaris, son origine est en fait probablement diverse[1],[2]. Par défaut, les scientifiques regroupent l'ensemble des races de chiens au sein d'un groupe nommé Canis lupus familiaris, une sous-espèce de Canis lupus, à laquelle appartiennent également d'autres sous-espèces comme le loup gris. Des chiens domestiqués devenus marrons ont créé leur propre groupe homogène qui sont considérés comme autant de sous-espèces de Canis lupus, par exemple les dingos et le chien chanteur.

Il existe de nombreuses races de chiens. Environ les trois quarts de celles reconnues sont très anciennes et issues de la sélection naturelle sur la morphologie, combinée à une sélection artificielle sur le comportement (exemples : Husky sibérien, Berger de Brie). Le dernier quart est issu d'une sélection artificielle récente (exemples : Berger allemand, Golden Retriever) ; ces dernières sont souvent les plus populaires car modelées à la convenance de l'homme. Certaines races de chiens furent créées à partir de croisements dans le passé. De nos jours, afin qu'un chien puisse se mériter l'appellation de pure race selon la loi dans les pays régis par la Fédération Cynologique Internationale (dont ceux d'Amérique du Nord et d'Europe), il doit obligatoirement être enregistré dans les livres des origines de son pays de naissance. Sans ces enregistrements, un chien, bien qu'apparaissant appartenir à une race, pourrait posséder des croisements dans sa généalogie et devrait donc être considéré comme tel par la loi[3],[4].

C'est aussi une appellation pour plusieurs autres espèces de canidés de type Atelocynus et Speothos, voire de rongeurs du genre Cynomys (chien de prairie).


l'historique

La domestication du chien débute probablement entre 16000 et 15000 avant J.-C. dans des groupes de chasseurs. En comparaison, le cheval sera

domestiqué par des groupes nomades entre 4000 et 3000 avant J.-C.

Le chien aurait été simplement apprivoisé parmi d'autres animaux, tels les chacals ou les rongeurs. Mais c'est le seul maintenu en dépendance, car il aurait montré le plus d'aptitudes à une socialisation primitive. Le chien a pour ancêtre le loup mais des expériences, en cours depuis une cinquantaine d’années avec des croisements sélectifs de renards semblent donner des résultats similaires à ceux observés chez le chien (comportement particulièrement social, pédomorphisme, tempérament enfantin…).

Le chien primitif serait un chien de chasse qui aidait l'homme.

  • Dans l'Antiquité, les chiens servaient aux combats (exemple : Irish Wolfhound), à la production de viande et étaient aussi supports de croyances et de rites de type religieux.
  • Plus tard, sous l'Empire romain, ils étaient des animaux de compagnie, des gardiens de troupeaux et utilisés pour la chasse.
  • Au Moyen Âge, dans les campagnes et les milieux populaires, les chiens suscitent des peurs collectives et faisaient l'objet d'exterminations quotidiennes. Pour la noblesse, par contre, ce fut l'âge d'or de la vénerie.
  • À la Renaissance, la passion des hommes pour la chasse parvint à conserver une place aux chiens dans la société. La noblesse considérait le chien comme un signe de puissance et de grandeur. Ceci permit le développement de races de chiens de compagnie.
  • Au XIXe siècle, la population de chiens connaît une expansion numérique. Il est devenu un animal commun.
  • Vers 1855, les anciennes races de chiens sont reconnues officiellement et leur type est homogénéisé (fixé) tandis que de nouvelles races créées par l'homme apparaissent. C'est l'apparition de la cynophilie.
  • À la Belle Époque, puis entre les deux guerres, les artistes, les écrivains, et les politiciens choisissent des animaux qui les différencient du commun tel que les teckels par leurs petites tailles ou encore les caniches pour leurs poils.

Le cerveau des chiens est d'assez petite taille, puisqu'il ne pèse, en moyenne, que les deux tiers de celui du loup. En revanche il possède des sens très développés.

Chien regardant son reflet dans une glace



  • Le sens de l'odorat, 35 fois plus développé chez le chien que chez l'homme. Sa membrane olfactive mesure 130 cm2 (contre 3 cm2 chez l'homme). À noter que ce sens est discriminant (le chien est capable de déceler et de suivre une odeur précise parmi une multitude d'autres odeurs, même si celle-ci est en proportion infime), capacité largement utilisée par l'homme pour les recherches de drogues, explosifs, personnes disparues, etc.
  • L'ouïe est aussi un sens très précis : le chien est capable d'entendre des sons inaudibles pour l'homme (ultrasons). De plus, les oreilles du chien peuvent s'orienter vers une source sonore en pivotant grâce à de nombreux muscles. Enfin, il peut dissocier des sons et donc n'entendre que les « sons intéressants ».
  • La vision du chien est meilleure de nuit, car, même s'il distingue mal les couleurs (son spectre visuel va seulement du jaune au bleu) et les détails, il possède une surface réfléchissante derrière la rétine (le Tapetum Lucidum), qui renvoie la lumière et donne un effet d'yeux brillants dans l'obscurité. Le champ de vision du chien est d'environ 250 degrés.
  • Le toucher est en revanche peu perfectionné chez le chien. Ce dernier fera la différence entre une caresse et une correction, la chaleur et le froid, mais de façon limitée.
  • Demême, le goût est peu développé puisque son rôle, relativement limité, est compensé par un odorat fin.
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