La vie de l'ours blanc
             

Nouriture

Il se nourrit surtout de phoques annelés, mais il prend aussi des phoques barbus, communs, à crête et du Groenland. À l’occasion, il peut aussi tuer des morses, des bélugas (baleines blanches) et des narvals.


Les grosses pattes antérieures de l’ours blanc servent entre autres à chasser le phoque. Quand ce dernier sort la tête de son trou d’air pour respirer, l’ours blanc le tue et le sort de l’eau d’un seul coup de patte.

En avril et en mai, les ours blancs, surtout les femelles accompagnées de leurs oursons dépendants, chassent les phoques annelés nouveau-nés, ou blanchons, dans leurs tanières de naissance sous les amoncellements de neige qui couvrent les trous d’air des phoques. Après avoir enfoncé les tanières et tué les phoques, les ours dévorent surtout la graisse et la peau, laissant souvent aux charognards une bonne partie de la viande. Les jeunes phoques et leurs mères constituent la composante principale du régime printanier des ours blancs, sauf pour les oursons qui sont allaités.

Les ours traquent aussi les phoques qui se prélassent au soleil sur la banquise côtière ou sur des radeaux de glace. Au printemps et au début de l’été, alors que les phoques sont très accessibles, un ours peut en prendre un tous les quatre ou cinq jours. L’ours mange la graisse aussi rapidement que possible avant qu’un autre ne sente sa proie et ne tente de la lui dérober.

L’été, les ours blancs de certaines régions doivent aller sur terre ferme. Puisqu’ils ne peuvent alors plus chasser le phoque, ils vivent surtout de leurs réserves de graisse et conservent leur énergie en demeurant inactifs plus de 80 p. 100 du temps. Ils récupèrent des carcasses s’ils en trouvent et, à l’occasion, mangent de l’herbe et des baies. On a même observé des ours en train de plonger pour cueillir du varech ou attraper des oiseaux de mer en les surprenant par-dessous. Il existe peu de cas d’ours ayant tué ou mangé un caribou ou un bœuf musqué.

Habitat et  Habitude
L’ours blanc préfère les régions de glace annuelle (dont il se sert comme plate-forme de chasse et couvert protecteur) entremêlées de crêtes de pression où s’accumule la neige, de crevasses qui ont repris en glace et de polynies (étendues d’eau libre entourées de glace). Sa préférence pour cet habitat est étroitement liée à la présence de ses proies favorites, les phoques annelés.

Dans des régions comme l’est de l’île de Baffin et la baie d’Hudson, une bonne partie de la banquise, ou la banquise au complet, fond au milieu ou à la fin de l’été. Ce dégel contraint toute la population d’ours à revenir sur la terre ferme pendant de deux à quatre mois, l’été et au début de l’automne, en attendant que la glace se reforme.

L’ours blanc s’est adapté à merveille à son milieu arctique. Son épais pelage d’hiver, composé de jarres lustrés et d’un duvet dense, et son épaisse couche de graisse le protègent du froid. Puisque l’eau glisse facilement sur les jarres, après avoir nagé, l’ours blanc peut se secouer comme un chien pour réduire le refroidissement et sécher plus rapidement. Sa fourrure translucide conduit la chaleur du soleil jusqu’à la base des poils, où elle est absorbée par la peau noire.

Sa blancheur lui sert aussi de camouflage. L’ours blanc est très habile lorsqu’il s’agit de se dissimuler, que ce soit sur la terre, dans l’eau ou sur la glace, ce qui l’aide à chasser les phoques et à fuir les chasseurs. La plante de ses pattes garnie de petites protubérances et de petits creux qui agissent comme des ventouses pour l’empêcher de glisser sur la glace.

L’adaptation la plus importante de l’ours blanc aux fluctuations de la quantité de nourriture disponible en Arctique est probablement sa capacité de ralentir son métabolisme afin de conserver de l’énergie. Ce ralentissement survient de sept à dix jours après le début du jeûne, quelle que soit l’époque de l’année, et se poursuit jusqu’à ce que de la nourriture redevienne disponible. Par comparaison, l’ours brun ou l’ours noir peut ralentir son métabolisme, mais seulement vers la fin de l’automne, juste avant qu’il n’entre dans sa tanière pour hiberner. Si l’ours noir ou l’ours brun manque de nourriture au printemps ou en été, alors qu’il ne se trouve pas dans sa tanière d’hibernation, il mourra tout simplement de faim.

Des ours blancs des deux sexes et de tous âges peuvent occuper des tanières ou des abris temporaires durant les grands froids ou les tempêtes, mais seules les femelles gravides y demeurent tout l’hiver.

D’ordinaire, l’ours blanc se déplace lentement et pesamment à environ 5 ou 6 km/h. Il peut galoper lorsqu’il est poursuivi, mais n’aime habituellement pas courir longtemps. Les ours immatures peuvent courir sur une distance allant jusqu’à 2 km, mais les ours plus âgés se fatiguent rapidement, car ils sont gras et bien protégés du froid, ce qui fait qu’ils ont chaud assez rapidement.

Généralement, les ours blancs n’attaquent pas les humains, sauf pour protéger leurs petits ou s’ils sont affamés.

Les mâles vivent souvent jusqu’à 25 ans, et les femelles, jusqu’à la vingtaine avancée.

Dans des régions comme l’est de l’île de Baffin et la baie d’Hudson, une bonne partie de la banquise, ou la banquise au complet, fond au milieu ou à la fin de l’été. Ce dégel contraint toute la population d’ours à revenir sur la terre ferme pendant de deux à quatre mois, l’été et au début de l’automne, en attendant que la glace se reforme.


 Reproduction

Les ours peuvent commencer à se reproduire à l'âge de 3 ans et au plus tard à 5 ans. Les femelles commencent à creuser un igloo en octobre ou en novembre. Les petits naissent en décembre et ils sont gros comme un rat. Aveugles et dépourvus de poils, ils pèsent de 500 à 900 grammes. Les petits font leur première sortie en mars alors qu'ils sont gros comme un chat. Ils suivent leur mère jusqu'à 3 ans. Ils atteignent l'âge de la maturité sexuelle vers 4 ans et la termine vers 7 ans. L'ours peut vivre 40 ans en général. La mère fait de 1 à 4 bébés à la fois et la durée de la gestation dure de 195 à 265 jours

brun

Prédateur et chasseur

L'ours blanc n'a pas beaucoup d'ennemis à cause de sa grosseur. Ses ennemis sont surtout les autres ours polaires, les morses mâles, les épaulards et les humains.Pour chasser le phoque, il se place près d'un trou qui est la sortie d'une tanière de phoques. Grâce à son bon odorat, il sait quand un phoque arrive, alors il se prépare à sauter pour le griffer et le sort en est jeté, il le mord pour assurer sa mort.

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