Économie

L'indépendance du Kosovo pose la question de la viabilité de son économie, encore très dépendante de l'aide extérieure, comme le constatait dès 2006 le Centre Franco-Autrichien pour le Rapprochement en Europe. Certains observateurs craignent des dérives mafieuses.

L'activité économique du Kosovo est faible avec un PIB par tête proche des pays les plus pauvres de la planète ; en Europe il rejoint l'Albanie, la Moldavie et la Macédoine avec un PIB par tête nettement inférieur à 1000 dollars. Les Nations Unies qui administrent le province (et maintenant l'État) depuis la fin du conflit de 1999, avait prévu un plan et des aides économiques, mais on ne peut pas parler de réussite. L'Union européenne a versé des aides assez conséquentes, mais les besoins restent énormes. Ambitionnant de rejoindre l'Union Européenne, le Kosovo fait d'ores et déjà partie des pays qui utilisent de facto l'Euro.

Les problèmes économiques auxquels devra faire face le nouvel État sont nombreux :

Aujourd'hui le secteur privé se développe assez vite, le secteur public est à la traine, cela résulte aussi des choix de l'Union européenne.

Le principal employeur du pays est la base américaine de Camp Bondsteel, la plus grande au monde, faisant du Kosovo un État très dépendant économiquement des États-Unis. Ces derniers se servant de cette base stratégique comme point de contrôle de la région, et d'observation de l'État de Russie.

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