Les drapeaux  =O

Alors que la période féodale a installé de nombreux drapeaux et blasons en France métropolitaine, La Réunion n’a jamais possédé de drapeau officiel autre que celui de la nation.

Cependant un blason a été créé pour l’île par l’ancien gouverneur, Merwart, à l’occasion de l’exposition coloniale de 1925, organisée à Petite-île. Merwart, membre de la Société des Sciences et Arts de La Réunion, a voulu rassembler toute l’histoire de l’île sur ce blason. Sa devise « Florebo quocumque ferar » est celle de la Compagnie des Indes Orientales et signifie « Je fleurirai partout où je serai portée ». La frise en lianes de vanille honore une culture alors florissante. En haut à gauche : l’île vierge. "M M M" est un chiffre romain qui rappelle l’altitude des plus hauts sommets. En haut à droite : Le navire le Saint-Alexis qui assura la première prise de possession de l’île. En bas à gauche : Les fleurs de lis de l’époque royale. En bas à droite : Les abeilles impériales. Au centre le drapeau républicain français.

Drapeau non-officiel de La Réunion
Drapeau non-officiel de La Réunion
Un autre drapeau non-officiel de La Réunion
Un autre drapeau non-officiel de La Réunion

En 2003, les Réunionnais ont été invités à proposer un drapeau et celui-ci a été sélectionné par l’Association réunionnaise de vexillologie. Il représente physiquement le volcan du Piton de la Fournaise sur un fond azur et les rayons du soleil. De plus, il symbolise l’arrivée des populations qui ont convergé vers l’île au cours des siècles. On note une certaine ressemblance avec le logo de la région de La Réunion qui montre aussi le soleil derrière le Piton de la Fournaise.

Notez qu’il n’a qu’une valeur d’identité régionale et ne remplace pas le drapeau tricolore français.


 

Culture - Personnalités =]

L’île a vu naître de nombreux poètes, parmi lesquels Léon Dierx, Leconte de Lisle, Auguste Lacaussade, Évariste de Parny et Antoine Bertin. A-t-elle inspiré Charles Baudelaire, "À une Dame Créole", "À une Malbaraise", ou est-ce l’île Maurice que le poète a plus longuement visitée lors de son séjour dans l’archipel. Ce qui est sûr c’est que La Réunion compte un prix Goncourt en la personne ou plutôt en les personnes de Georges Athénas et d’Aimé Merlo, deux cousins critiques d’art et diplômés de la Sorbonne qui écrivaient à quatre mains sous le pseudonyme Marius et Ary Leblond: ils reçurent le célèbre prix en 1909 pour leur roman "En France". À propos de littérature, rappelons anecdotiquement que l’un des romanciers les plus en vue en ce début de XXIe siècle, Michel Houellebecq, est né dans l’île en février 1958.

L'aviateur Roland Garros est né à la Réunion, auteur de nombreux records et de la première traversée de la Méditerranée en 1913, héros de la Première Guerre mondiale mort au champ d'honneur, et qu’il fut par ailleurs cycliste émérite; l’aéroport international de l’île porte aujourd’hui son nom. L’île compte un autre héros de guerre en la personne de Juliette Dodu, qui, fait rare, reçut à la fois la légion d’honneur et la médaille militaire pour ses actes de courage en tant que télégraphiste ingénieuse pendant la guerre de 1870. La Réunion est également la terre natale de Raymond Barre professeur d’économie politique et Premier ministre de la France de 1976 à 1981, mort le 25 août 2007 à Paris. Il fut aussi le maire de Lyon de 1995 à 2001.

Ajoutons à cette liste de célébrités les noms d’Ambroise Vollard (1866-1939), célèbre collectionneur et marchand de tableaux qui a fait beaucoup pour le succès des peintres impressionnistes et fauvistes, Jean d'Esme (1893-1966), journaliste, romancier et metteur en scène réalisateur de six grands films de 1925 à 1939, initiateur de la loi française sur la propriété littéraire et de la couverture sociale pour les écrivains, Blanche Pierson (1842-1919), une des plus grandes comédiennes de son temps... et encore Joseph Bédier (1864-1938) médiéviste à qui l’on doit l’écriture moderne du Roman de Tristan et Yseult, l’amiral Lacaze (1860-1955), ministre de la Guerre pendant la Première Guerre mondiale, François-Gédéon Bailly de Monthyon (1776-1850), général d’Empire, chef d’état-major de la Grande Armée de Napoléon…

Miss Réunion, Valérie Bègue, a été élue Miss France 2008.



Musique =}

Deux formes d'expression musicale constituent historiquement la tradition folklorique de La Réunion. Si l'une, le séga, est une variante créole du quadrille, l'autre, le maloya, à l'image du blues américain, vient d'Afrique, portée par la nostalgie et la douleur des esclaves déracinés et déportés de leur terre natale.

Le séga, danse de salon costumée et rythmée par des instruments occidentaux traditionnels (accordéon, harmonica, guitare..), témoigne du divertissement policé en cours dans la société coloniale de l'époque. Il reste aujourd'hui la danse de salon typique de La Réunion et de l'archipel des Mascareignes en général avec le séga mauricien et le séga rodriguais.

Le maloya des esclaves, danse d'allure rituelle tout en mélopées et en gestuelles, se faisait casi-clandestinement la nuit autour d'un feu ; les quelques instruments d'accompagnement étaient de confection végétale ( bambous, calebasses etc.)

Les troupes de maloya, au-delà de leur goût pour cette forme d'art musical, veulent perpétuer la mémoire des esclaves, leur souffrance et leur déracinement. Au travers de textes parfois contestataires ils rappellent à la France son passé esclavagiste et soulignent les méfaits de cette époque coloniale à travers le temps sur l'homme et la société actuelle; au cours de l'histoire de l'île, il est arrivé à certains artistes de maloya d'être mis à l'index et aux kabary (des rassemblements) d'être interdits par le pouvoir en place.

Avec l'institution d'un jour férié de célébration de l'Abolition de l'esclavage (Fête Kaf, le 20 décembre), le maloya jouit de plus en plus d'une pleine reconnaissance officielle; on l'entend régulièrement sur les ondes publiques et nombre de night-clubs et de soirées dansantes le programment de manière systématique, et il connaît même un regain, des groupes se sont mis à lui concocter des versions, des styles et des arrangements modernes, comme le maloggae et autre maloya électrique.

Parmi les groupes musicaux emblématiques de La Réunion, on peut citer : Groupe Folklorique de La Réunion, Kalou Pilé, Baster, Ousanousava, Ziskakan, Pat'Jaune, Danyèl Waro, Tisours, François Dal's etc. On peut citer également, l’un des plus grands chanteur de maloya: Lo Rwa Kaf. Né à Sainte-Suzanne, il est l’un des premiers à avoir chanté le maloya. À sa mort en 2004, il y eut énormément de personnes présentes pour ses obsèques.



Flore =/

L’île de La Réunion a la particularité de présenter une flore très variée. En effet on recense plus de 1 000 espèces de plantes sur l’île de la Réunion. Les différentes migrations y ont largement contribué au fil des siècles.

La réserve naturelle de Saint-Philippe Mare-Longue est l’une des dernières forêts primaires mégathermes hygrophiles de basse altitude de l’archipel des Mascareignes.

Voir aussi la liste des arbres et arbustes indigènes de la Réunion par nom scientifique



Environnement =)


L’île de La Réunion possède une faune et une flore variées, bien que localement menacée par des espèces introduites devenues invasives. Contrairement à la Guyane, on n’y trouve aucun grand mammifère sauvage (jaguar ou autres fauves par exemple). En revanche, de nombreuses espèces endémiques y sont répertoriées. Souvent menacées par l’expansion de l’urbanisme, elles font l’objet de plans de sauvegarde.

Net-Biome est un projet coordonné par la Région Réunion et aidé par la Commission européenne pour mettre en réseau (à partir de 2008) les politiques publiques de recherche dans le domaine de la restauration et gestion durable de la biodiversité tropicale et subtropicale dans les 7 régions ultrapériphériques et la quasi-totalité des Pays et Territoires d’Outre-Mer de l’UE. Il s'appuiera notamment sur ;