Le tourisme équestre peut aussi se pratiquer en attelage, dans des régions au relief adapté.
Un grand nombre de cavaliers, propriétaires d'un ou plusieurs chevaux, pratiquent le tourisme équestre sans accompagnateur. Souvent en bandes de copains ou en famille ; on parle alors de cavaliers indépendants.
Il n'est pas nécessaire d'avoir un excellent niveau en équitation pour pratiquer le tourisme équestre. Les tout débutants doivent cependant s'initier à l'équitation dans un centre équestre de leur voisinage, pendant un mois ou deux mois auparavant, afin d'acquérir le niveau : « à l'aise aux trois allures » (pas, trot et galop), selon l'expression consacrée.
La durée moyenne d'une randonnée équestre varie de quatre à six jours.
Le tourisme équestre présente plusieurs avantages :
Le développement de cette activité, partout en France, a permis de développer un important réseau de chemins adaptés à la randonnée équestre. Certains départements, et même une région - la Bretagne, disposent de ces réseaux organisés avec itinéraires et hébergements adaptés. Exemple : La Drôme à cheval, le Jura du Grand Huit, l'Ariège à Cheval, etc.
Le développement de cette activité a permis aussi de conforter l'élevage du cheval (dit « de loisirs ») avec le soutien des Haras Nationaux. Elle apporte aussi des revenus complémentaires aux exploitations agricoles orientées vers l'agro-tourisme.
La France est un pays pionnier du tourisme équestre en Europe, depuis les années 1970. La Fédération Française d'Équitation rassemble un grand nombre de licenciés en tourisme équestre (environ 60 000) rassemblés au sein du Comité national du tourisme équestre.
Il existe 3 000 fermes équestres réparties partout en France, ce qui permet des destinations variées : au bord de la mer, en forêt, à la montagne, etc. Il est même possible d'effectuer des randonnées transfrontalières en altitude entre France et Espagne dans les Pyrénées proposées par les guides équestres transpyrénéens.
L'attelage
L'attelage est un sport équestre reconnu par la Fédération équestre internationale.
Un attelage de compétition est composé d'une voiture, d'un, deux ou quatre chevaux et d'un meneur aidé par des grooms. La voiture utilisée est dédiée spécifiquement à ce sport et est munie de freins à disque.
Tous les chevaux peuvent être attelés, mais certaines races ont des prédispositions particulières à cette discipline. Certains attelages, y compris à haut niveau, peuvent présenter une combinaison étonnante de chevaux dont certains galopent tandis que d'autres trottent. L'important pour le meneur est de conserver la maîtrise de son attelage.
Les compétitions d'attelage sont composées de trois épreuves :
Certaines compétitions en intérieur ne présentent que l'épreuve de maniabilité.
la voltige
La voltige en cercle est un sport équestre qui consiste à effectuer, individuellement ou en équipe, des figures acrobatiques et esthétiques sur un cheval longé à un rythme constant sur un cercle.
Aujourd'hui encore, le terme voltige suscite souvent des idées de cascade et de cirque, quand ce n'est pas assimilé à la Voltige aérienne ou au cheval d'arçon dans les pays anglo-saxons. Pourtant ce sport équestre réintroduit en France depuis une vingtaine d'années donne plutôt au spectateur non initié une image d'osmose entre la prestation des voltigeurs, le mouvement du cheval et la musique.
Certains pensent que les origines de la voltige se trouvent dans les jeux Romains. D'autres en voient les racines dans les jeux de l'antique Crète, les cornes des taureaux servant de points d'appui aux sauts et figures acrobatiques des jeunes grecs. Dans tous les cas, il est clair que les gens pratiquent les acrobaties et les mouvements de danse sur le dos de chevaux en mouvement depuis au moins 2 500 ans.
Au XVIIe siècle, venant d'Italie, le cirque présente tours et sauts à cheval. À la même époque, la voltige équestre devient, en France, la discipline principale de l'éducation physique, bien avant la course à pied et l'escrime. Au début de notre siècle, les séances de gymnastique des militaires comportaient l'entraînement aux sauts de cheval.
Il est aujourd'hui important de noter que la voltige en cercle est devenue un sport à part entière, et non plus seulement un art du spectacle. Comme en patinage artistique, des juges sont chargés de noter les programmes des voltigeurs en leur attribuant des notes sur 10.
Il existe en France un système de compétions nationales relativement élaboré, basé sur trois catégories principales, A, B et C. La catégorie A constitue le niveau le plus élevé des compétitions. A la différence d'autres sports, l'accès aux différentes catégories n'est pas déterminé par un nombre de place, mais par un certain niveau. Le niveau C est accessible à tous, tandis qu'il est nécessaire d'avoir obtenu une moyenne de 5/10 lors du programme imposé du voltigeur ou de l'équipe pour concourir en catégorie B. La catégorie A requiert une note de 6,5/10 sur ce même programme.
Les critères de jugement sont multiples et relatifs à chaque figure, mais on peut cependant noter les critètes principaux :
La monte en amazone
En équitation, « monter en amazone » signifie chevaucher avec les deux jambes du même côté du cheval. Une selle spéciale est utilisée. Elle est composée d'un seul étrier, à gauche normalement, à droite pour les princesses et de deux fourches autour desquelles on enroule ses jambes, la gauche en dessous et la droite au dessus. Jusqu'au XXe siècle, les femmes montaient presque toutes en amazone, leurs jupes les empêchant de monter à califourchon sans montrer leurs jambes. Une autre raison de la naissance de la monte en amazone vient de l'importance accordée à la virginité des femmes avant le mariage. En effet on a considéré pendant longtemps que la monte à califourchon pouvait provoquer une perte de la virginité par déchirement des tissus.
L'amazone est également le nom de la tenue portée par les cavalières, avec une veste très cintrée et une jupe très longue et large.
Aujourd'hui la monte en amazone est de nouveau en développement, en particulier en Angleterre, en France, mais aussi en Espagne et en Belgique. Il existe des associations de cavalières en amazone dans ces pays qui promeuvent la monte en amazone, qu'on appelle aussi « monte dans les fourches ».
En France, la Fédération française d'équitation a ouvert une Commission Amazone pour contribuer à développer l'enseignement (passage des galops, monitorat) et la pratique en concours, officiellement codifiée en 2006
Depuis toujours, les militaires et les chasseurs à courre anglais faisaient sauter leurs chevaux. Les cavaliers pensaient aider leur cheval à lever leur avant main pour sauter en tirant fortement sur les rênes à l'abord de l'obstacle.
À la fin du XIXe siècle, les Français inventèrent le principe des rênes coulissantes. Afin de permettre au cheval d'allonger son encolure pendant le saut, le cavalier gardait les doigts entrouverts pour laisser filer les rênes pendant le saut, tout en conservant le buste très droit, bien assis dans sa selle. Bien sûr, le cavalier remontait sur ses rênes dès la réception du saut pour préparer le saut suivant.
Au début du XXe siècle, Frederico Caprilli, un Italien, inventa la monte en suspension pour soulager le dos du cheval et préconisa le basculement du buste afin d'accompagner le mouvement du cheval pendant tout son saut. Encore de nos jours, les cavaliers montent à la façon de Caprilli.
Pour que ce record soit battu, un couple cavalier-cheval devra sauter 2,49 m.

Alberto Larraguibel sur Huaso lors de leur record du monde (2,47 m) le 5 février 1949
Les concours de saut d'obstacles exigent une organisation complexe dans laquelle de nombreux acteurs sont requis.
Les compétiteurs qui se mesurent entre eux, les entraîneurs qui encadrent les compétiteurs, les chefs de pistes et les hommes de pistes qui réalisent les parcours, les juges de terrain garants du respect des règles, les juges au paddock qui organisent la détente des concurrents, les organisateurs dont le rôle peut varier de pilote et chef d'entreprise à homme et femme à « tout faire », les vétérinaires et les médecins sont incontournables pour un concours. Si les sponsors sont ardemment recherchés, d'autres spécialistes tels que les maréchaux-ferrants, les restaurateurs, les hotesses d'accueil peuvent s'avérer indispensables dès que le nombre de participants augmente.
Un parcours est composé d'obstacles variés, simples ou combinés, disposés sur le terrain dans un ordre déterminé par les chefs de pistes. Il est construit sur un terrain délimité de différentes nature (herbe, sable, etc.). Il est composé d'obstacles variés, simples ou combinés, disposés sur le terrain dans un ordre déterminé par les chefs de pistes. Tous les obstacles inclus dans le parcours doivent être franchis avec le moins de fautes possible.
Le terrain où se déroule une compétition de saut d'obstacles est appelé piste. Les personnes chargées de la manutention liée à la piste (monter les obstacles) sont appelés hommes de piste. Malgré les nombreuses femmes qui font fonction d'hommes de piste, il n'existe pas de féminin à cette expression. Les personnes chargées d'inventer les parcours (tracé, obstacles) et de manager les hommes de piste sont les chefs de piste, acteurs CSO de première importance.
Comme dans tout sport, les concours de saut d'obstacles obéissent à des règles. Les différentes nations, au niveau de leur règlement spécifique, essaient pour la plupart d'entre elles, de coller au plus près des règles internationales. Ces règles internationales sont mises à jour tous les ans par la Fédération équestre internationale.
Le CSI (Concours de Saut International) est gradué de
1 à 5 "*" (étoile) en fonction de son niveau de
difficulté.
Outre les niveaux de CSI, il existe une catégorisation[1] selon l'âge des cavaliers ou le type de monture :
Les CSIO (Concours de Saut International d'Obstacles) représentent le plus haut niveau de compétition internationale, hormis les championnats et les Jeux Olympiques.
Chaque pays ne peut organiser qu'un seul CSIO par an. Un CSIO doit obligatoirement organiser une épreuve de type Coupe de nations qui se courre en deux manches par équipes nationales.
Les CSIO sont, comme les CSI, gradués par un nombre d'étoiles pouvant atteindre cinq. Cependant, à nombre d'étoiles égal, un CSIO sera d'un degré (une étoile) plus important qu'un CSI. Ainsi le niveau d'un CSIO**** (quatre étoiles) correspond à un CSI***** (cinq étoiles)
Les championnats continentaux se disputent toutes les années impaires en alternance avec les Jeux équestres mondiaux et les Jeux Olympiques.
A l'issue du championnat par équipes, les trois meilleures nations qui ne s'étaient pas qualifiées pendant les Jeux équestres mondiaux de l'année précédante seront qualifiées pour les Jeux Olympiques de l'année suivante.
En 1953 les premiers championnats du monde sont organisés à Paris en France.
Jusqu'en 1956, cette compétition a eu lieu tous les ans. Depuis cette date ils se disputent tous les quatre ans en alternance avec les Jeux Olympiques.
Depuis 1978 est délivré un titre de champion du monde des nations.
A partir de 1990, la Fédération équestre internationnale a regroupé toutes les disciplines équestres qu'elle reconnaît sur un même lieu en un seul championnat appelé Jeux équestres mondiaux (FEI Games). En saut d'obstacles, cette compétition est presque aussi prisée que les Jeux Olympiques.
Épreuves disputées lors des championnats du monde :
A l'issue de cette première manche, un classement général par équipes est effectué. Seules les 10 premières équipes participeront à la suite du championnat. Les cavaliers issus des équipes éliminées pourront toutefois poursuivre la compétition pour tenter de se qualifier parmi le top 25.
A l'issue de cette manche, les titres mondiaux par équipe sont
attribués et les cinq premières équipes sont qualifiées pour les Jeux
Olympiques suivants.
Un classement individuel est aussi réalisé pour faire ressortir les 25
meilleurs cavaliers et définir l'ordre de passage de l'épreuve suivante.
L'épreuve de saut d'obstacles est une des disciplines des Jeux olympiques[3]. Il se déroule à la suite des épreuves de dressage et de complet. Comme les épreuves d'équitation se situent vers la fin des jeux, l'épreuve de saut d'obstacles individuel à souvent lieu le dernier jour.
Sélection pour la coupe des nations : Les cinq premières équipes à l'issue de la première manche de la coupe des nations des jeux mondiaux précédents sont sélectionnées. Puis, en Europe, aux championnats de l'année précédente, les trois meilleures équipes non déjà qualifiées sont repéchées.
Les concours de saut d'obstacles en France possèdent de très loin le plus de compétiteurs parmi les sports équestres. De très nombreux concours et championnats se déroulent toute l'année avec une organisation qui nécessite de nombreux acteurs qualifiés.
Les cavaliers sont répartis en cinq catégories selon leur niveau. La gestion des concours s'opère en synergie avec les haras nationaux qui interviennent dans l'organisation spécifique des concours pour jeunes chevaux et puisent dans les résultats officiels pour mettre à jour les indices de performances (ISO) des chevaux.
Depuis 2003, des classements permanents de cavaliers, chevaux et couples sont calculés toutes les semaines.
Des championnats de France sont organisés pour tous les niveaux de cavaliers et pour toutes les classes d'âge. Depuis 2005, un championnat spécifique pour les propriétaires amateurs a été mis en place.
Le saut d’obstacles est un sport équestre qui se déroule dans un terrain délimité sur lequel ont été construits des obstacles. Les barres qui les composent sont mobiles et tombent lorsqu'elles sont touchées. Pour le cheval et le cavalier la règle du jeu est de réussir à franchir les obstacles dans un ordre précis sans les renverser.
La compétition liée à cette discipline s'appelle le concours de saut d'obstacles.
Cette discipline est souvent enseignée dès le
niveau débutant car, outre son aspect ludique, elle permet au cavalier d’acquérir des qualités indispensables à l’équitation dans sa globalité comme l’aisance, l’équilibre et la confiance.
En saut d'obstacles, le cheval et son cavalier doivent se trouver en harmonie parfaite. Tel un centaure, cheval et cavalier devront maîtriser de nombreux paramètres tels que l’impulsion, la vitesse, la trajectoire, le nombre et la longueur des foulées pour se garantir des sauts sans faute.
En parallèle avec le travail sur les obstacles, un indispensable travail de dressage, de musculation et d'assouplissement sur le plat est réalisé pour que le cheval obtienne un dressage le plus fin possible et un potentiel physique optimal.
Bien que les principes de l'équitation aient été déjà décrits par Xénophon, puis détaillés de plus en plus en profondeur au fil des siècles, on trouve très peu d'écrits sur l'équitation de saut d'obstacles avant la fin du XIXe siècle. En effet, avant la codification de la chasse à courre, par l'« English Enclosure Acts » au XVIIIe siècle, qui obligeait les chasseurs à suivre les traces de la meute et donc a sauter les obstacles se trouvant sur le passage, il n'y avait guère de raison pour sauter les obstacles dans la campagne.
Mais vers la fin du XIXe siècle, les chasses à courre à travers champs cloturés devinrent nombreuses tant en Grande Bretagne que sur le continent. Les courses d'obstacles et les concours hippiques devinrent de plus en plus populaires.
Malgré son avènement plutôt récent, ce sport a déjà beaucoup évolué.
L'hippique ou sauts d'obstacles est la dernière épreuve du concours dans la plupart des compétitions. Les concurrents franchissent une douzaine d'obstacles.
L'objectif initial de l'hippique est de tester l'état de fraîcheur du cheval après le parcours de cross. Un cheval fatigué sera plus facilement amené à faire des fautes ou à refuser. De plus, le saut d'obstacle, ou la chute d'une barre est une faute, demande au cheval de bien se rééquilibrer vers l'arrière : les chevaux ont tendance, au cross, à toucher les obstacles (tutoyer dans le jargon), et à avoir du train. Ils vont tenter de reproduire ceci à l'hippique, et toute la difficulté réside dans ce rééquilibrage pour éviter de « faire des barres ».
Cependant, afin de tenir compte de ces faits, les parcours de saut d'obstacles d'un concours complet auront quelques différence avec ceux d'un saut d'obstacles classique : le tracé sera moins technique et les distances entre les obstacles rallongées.
le hunter
Le hunter est différent du CSO (Concours de Saut d'Obstacles). Ce n'est pas un classement de chevaux et de cavalier par rapport à leurs vitesse, mais un classement par rapport à leurs styles. Le cavalier doit être parfaitement en entente avec son cheval, et vice versa. Il ne faut pas être très rapide, cela est mal noté. La compétition se déroule comme le CSO (mis à part les règles). Le terrain est le même, clos, avec les obstacles semblables au CSO, bien que d'aspect généralement plus massif. On peut considérer le hunter comme une compétition intermédiaire entre le dressage et le CSO. Pour effectuer le classement, les juges notent les couples cavalier et cheval en points.Il existe deux groupes d'épreuves en compétition hunter : hunter style et hunter équitation.Dans les épreuves hunter équitation une note de 1 à 100 est attribuée
au cavalier. 5 points sont plus particulièrement destinés a noter l'apparence du
couple qui doit être propre discret et élégant : toilettage et le harnachement
pour le cheval, tenue vestimentaire pour le cavalier.
Au contraire des
épreuves de style, les cavaliers se rencontrent par niveau de catégorie comme en
saut d'obstacles.
Il existe 3 sortes d'épreuves de hunter équitation :
Le polo est un sport équestre qui serait né a Babylone vers 2500 avant J-C. Les rois et reines d'Asie et d'Asie Mineure s'y adonnaient avec leur cour. Le nom polo provient du tibétain spo-lo car les Britanniques fondèrent le premier club de polo à Silchar en 1859, dans l'Himalaya. Au XIXe siècle, ce sport fut introduit en Amérique par les colons britanniques. Le club de Hurlingham, situé à Londres, en édicte le premier règlement. La Fédération Internationale de Polo (FIP), fondée en 1983 et dont le siège se trouve à Beverley Hills, en Californie, organise la Coupe du Monde dont les matchs attirent chaque année des milliers de spectateurs. Le polo est apparu au programme olympique en 1900, 1908, 1920, 1924 et 1936.
Le président de la Fédération internationnale de polo est Patrick Guerrand-Hermes depuis novembre 2005. Brieux Rigaud, avec 5 de handicap (-2 à 10), est le meilleur joueur professionnel français et Gaëtan Charloux, avec 3 de handicap, est le meilleur amateur. Tous deux sont joueurs de l'équipe de France. Il existe plusieurs clubs de polo en France, comme le Polo de Bagatelle à Paris, le Polo de Deauville, où se joue au mois d'août le plus haut niveau de polo qui puisse se voir en France, qui offre au mois la ferme d'Apremont, le Polo club de Saint Tropez, le Polo club de Saint-Cannat ou le Derby Polo Club de la Moinerie dans les Yvelines.
Créés pour donner une chance égale à chaque équipe, des handicaps sont attribués aux joueurs sur une échelle allant de -2 à +10. Un handicap de 4 permet de disputer des matchs internationaux. Le handicap d'une équipe est la somme des handicaps de ses membres. Une équipe à 30 de handicap contre une équipe à 40 de handicap commence la rencontre avec 10 buts d'avance.
Ce championnat, organisé par la FIP, a lieu tous les trois ans depuis 1989, la première édition ayant eu lieu en 1987.
Le dressage constitue en premier lieu l'activité par laquelle l'être humain enseigne au cheval les comportements (avancer, s'arrêter, tourner, …) qu'il souhaite lui demander et les signaux par lesquels il les demande (voix, appel de langue, mouvements du corps, de mains, des jambes, des éperons, …). Le dressage est également une discipline olympique des sports équestres[1]. Il est souvent considéré comme la discipline mère des autres disciplines équestres. En effet, aucune autre discipline n'est envisageable sans passer par le dressage préalable du cheval.
Le dressage est un art car la recherche esthétique du mouvement y prend une place prépondérante, et des principes tels que la légèreté, la décontraction, l'impulsion, et l'amour sont indispensables à l'atteinte de "la belle équitation", afin de l'élever au niveau de l'art.
L'art du dressage se retrouvent déjà chez les Grecs avec Xénophon. Pour montrer l'excellence de l'apprentissage du dressage, un art équestre a été inventé pour permettre de mettre en valeur le cheval dressé et l'habileté de son cavalier, notamment par l'exécution de figures, appelées aussi airs, dont la difficulté d'exécution et d'enchaînement montre le degré d'excellence du couple cheval-cavalier.
Le dressage fait sa première apparition aux jeux Olympiques de Stockholm en 1912 avec le saut d'obstacles (CSO) et le concours complet (CCE). Ces trois disciplines constituent ce qui est appelé équitation classique au sein de la catégorie sports équestres.
En compétition, le dressage teste la qualité de la communication entre le cheval et son cavalier.
Le couple évolue sur un terrain rectangulaire de 60 m sur 20 m et exécute une série de figures appartenant à un programme appelé reprise. Ce programme peut être imposé ou libre avec de la musique. Le programme libre s'appelle aussi Kür ou reprise libre en musique (RLM).
Le cavalier emploie des ordres les plus discrets possibles afin de paraître presque communiquer par télépathie avec sa monture. Paradoxalement, aux yeux d'un public non averti, un bonne exécution donne l'impression que la discipline est facile. Cependant, une bonne reprise en compétition n'est que le résultat d'un travail intense qui s'est déroulé sur des années.
Le jury, composé de deux à cinq juges, évalue l'aisance et la fluidité dans les mouvements du couple. Chaque figure est notée de zéro pour non exécuté à dix pour excellent. Il est aussi attribué des notes d'ensemble permettant de juger un certain nombre de paramètres dépendant du niveau technique de l'épreuve tels que la précision de l'exécution, la soumission du cheval, la qualité des allures, l'impulsion, la position du cavalier, etc. Une note artistique est attribué lors de la reprise libre en musique. Elle tient compte en particulier de l’harmonie de la reprise, de la chorégraphie et de la musique.
Le total est exprimé en pourcentage de la note. Une moyenne de 65 à 70% est une bonne note en compétition nationale. En international, les plus grandes épreuves se gagnent entre 75 et 80%, mais certaines épreuves possèdent des cavaliers qui dépassent 80%. Le record en reprise libre est en 2006 détenu par la Hollandaise Anky van Grunsven avec le cheval Salinero au concours international (CDI) de s'Hertogenbosch avec 87,85%. En Grand Prix, la même cavalière détient également le record avec 81,33%. Elle est également la première cavalière à avoir dépassé 90% en note artistique.
La pratique de l'équitation académique et du dressage repose sur quelques figures de bases simples. On les appelle figures de manège.
En équitation, les allures sont les différentes façons dont se sert le cheval pour se déplacer.
Les allures sont classées[2] en :
En dressage, toutes les variations dans une même allure sont exploitables. Les transitions dans l'allure sont des mouvements qui exigent dans cette discipline une rigueur sans faille. Ces transitions consistent à changer le mouvement dans une même allure. Ainsi le classique allongement du trot entre dans la catégorie des « transitions montantes dans l'allure » du trot..
Un air est une figure de dressage.
À noter que le pas espagnol, la croupade et la levade ne sont pas admis en compétition.
le concours complet d'équitation (CCE)
Le concours complet d'équitation ou CCE est un des trois sports équestres olympiques[1]. Il se compose de trois épreuves équestres : une de dressage, une de cross, puis une de saut d'obstacles. Il est souvent comparé à un triathlon équestre et demande de la part du cheval, comme du cavalier une polyvalence propre à cette discipline.
Le concours complet tire ses origines d'épreuves militaires[2]. A l'époque ou le cheval était le moyen de transport principal des armées, il était important pour celles-ci de se doter d'animaux endurants et forts, mais aussi ayant un dressage suffisant pour pouvoir rester fiable quelles que soient les situations rencontrées. Pour tester les chevaux, des épreuves ont donc vu le jour et consistaient plus en une épreuve d'endurance et de franchissement d'obstacles sur de longues distances, format bien différent de celui rencontré de nos jours. Le dénomination anglo-saxonne pour ce type d'épreuve a d'ailleurs été pendant longtemps military.
En France, ces épreuves ont été mises en place au XIXe siècle, mais celles dont la philosophie se rapproche du concours complet moderne sont nées au XXe siècle siècle[2]. Il s'agit du championnat d'arme qui regroupe des épreuves de dressage, de steeple-chase, de randonnée et de saut d'obstacles. Jusqu'au milieu de XXe siècle siècle, le concours complet était surtout pratique par les militaires. Ce n'est que dans les années 1980 que la discipline s'est développée au sein des clubs équestres et se pratique auprès d'un panel plus large de cavaliers[2].
En Angleterre et en Irlande, le concours complet permettait au cavalier de s'exercer à la chasse à courre. Cette discipline a ainsi connu un grand essor en Angleterre et ce pays organise deux des six CCI**** reconnus par la Fédération équestre internationale (ou FEI).
Des trois épreuves qui composent le concours complet, deux sont des disciplines à part entières : le dressage et le saut d'obstacles. Néanmoins, si le format est équivalent, les qualités demandées seront bien différentes. L'ordre traditionnel de ces épreuves est le suivant : dressage, cross, puis saut d'obstacles. Cet ordre n'est pas dû au hasard : il est fait pour tester la soumission et le dressage du cheval avec la première épreuve, sa force et son endurance avec le cross, puis son état de fraîcheur avec le saut d'obstacle, appelé plus couramment dans ce contexte l'hippique.
Le cross, épreuve reine du complet, est la seule à ne pas être une discipline unique. Sa particularité est de se passer sur des terrains naturels (plaine, bois, passage d'eau) et comporte des obstacles fixes, contrairement au saut d'obstacles ou les barres sont mobiles.
Le train (vitesse) demandé est plus élevé qu'en saut d'obstacles. Celui-ci varie en fonction du niveau, allant de 500 m/min à 570 m/min[2] (420 m/min en général pour le saut d'obstacles). L'alliance d'obstacles fixes et d'une vitesse élevée garantit une épreuve spectaculaire, difficile et comportant des risques pour le cavalier comme pour le cheval qui est plus importante que dans les autres disciplines.
Quelques heures ou la veille avant le tour, les cavaliers sont invités a la reconnaissance de parcours. Il s'agit d'effectuer l'ensemble de tour à pied pour reconnaître le trajet à suivre, les obstacles, choisir ses trajectoires, relever les difficultés, échanger des ressentis avec les entraîneur ou avec les autres participants.
La reconnaissance est effectuée une première fois par le chef de piste, puis une seconde fois si ce dernier le désire. Cette seconde reconnaissance, dite technique est plus lente et le chef de piste explique aux personnes présente les profils des obstacles et les difficultés qu'il y voit. Les cavaliers ont néanmoins le droit de reconnaître le parcours quand ils le souhaitent et autant de fois qu'ils le souhaitent. Il n'est pas rare de voir certains cavaliers effectuer quatre ou cinq reconnaissances. Sachant que la taille des parcours se compte en kilomètres, il n'est pas inutile d'avoir de bonnes jambes même pour un cavalier.
Les obstacles sont construits avec des matériaux naturels (bois majoritairement) et sont faits pour imiter des obstacles naturels. On peut les séparer en deux grandes parties : les obstacles de fronts et les combinaisons. Ceux-ci sont composés d'éléments aux profils divers et variés.
La hauteur maximale d'un obstacle est de 1,20 m mais la façon dont il est placé dans le parcours peut augmenter considérablement la difficulté à le passer[2].
A noter que le gué, souvent passage phare du cross, n'est pas un obstacles à proprement parler : c'est l'adjonction d'autre éléments avec lui qui en fait un obstacle. Par exemple, un contre-bas en entrée, ou un contre-haut en sortie ou encore un obstacle au milieu de l'eau donnera.
Les obstacles de volée sont des obstacles massifs, présentant un front très large (plus de 4 mètres) et placé sur des trajectoires rectilignes. Ils sont placés sur terrain découverts et ont sur des portions rapide du tour. Ils demandent juste une bonne franchise de la part du cheval. La seule difficulté est la taille de ces obstacles et ils ne posent souvent pas de problèmes pourvu que le cheval soit un minimum dressé et possède une vitesse d'arrivée sur l'obstacle suffisante. Néanmoins, leur présence en fin de parcours peut poser des problèmes si le cheval est fatigué. Leur but de ce type d'obstacle est de remettre le cheval sur une bonne dynamique entre des portions plus techniques.
Les combinaisons, bien que de taille moindre, sont souvent les obstacles qui posent le plus de difficultés. Au contraire des obstacle de front, les combinaisons présentent des profils étroits, rapprochés et des trajectoires sinueuses. Certains peuvent même présenter moins de 80 cm de front.
De plus, si jamais un cheval refuse ou dérobe un élément de la combinaison, le couple doit tous les repasser. Pour limiter les difficultés, des options peuvent être ajoutées. Elles consistent en un chemin bis, plus facile techniquement, mais très pénalisant au niveau du temps. Le couple, lors de la reconnaissance, choisit alors soit de passer par l'option rapide ou l'option lente. Si un refus est fait sur une des option, le couple peut choisir l'autre option.
Certaines combinaison type ont des dénominations précises :
Pour le bon déroulement du cross, un certain nombre de personnes est indispensable.
Le chef de piste est la personne désignée pour dessiner (et si besoin, construire) le tour de cross. En fonction du niveau de l'épreuve, de la catégorie, du terrain dont il dispose et d'autres éléments, il doit réaliser le tour de cross, c'est à dire le tracé et les obstacles. Il porte une grande responsabilité principalement au niveau de la sécurité. En effet, afin de limiter les risques d'accident, les obstacles doivent être bien conçus et les distances entre ceux-ci bien calculée.
Un parcours de cross réussi doit générer un certain nombre de fautes sans pour autant éliminer tous les participants. De la même manière, un obstacle ne doit pas présenter de difficulté largement supérieure aux autres. Dans la pratique, il arrive souvent qu'un obstacle précis soit la difficulté marquante du tour, le jargon équestre le qualifie alors de « juge de paix ».
Une fois le tour construit, le chef de piste doit effectuer les reconnaissance officielles, puis être présent lors de l'épreuve pour réparer, si besoin, les obstacles. Il est souvent aidé dans cette tâche de bénévoles et de véhicules motorisés.
Notons qu'il existe exactement le même rôle en saut d'obstacle, à la différence que le travail et la responsabilité du chef de piste de cross sont bien supérieurs.
Les parcours de cross sont longs et situés sur de grandes étendues. Alors que les autres épreuves équestres se déroulent dans des enceintes réduites et peuvent être jugées par le seul juge désigné, il est impossible pour le juge de cross d'avoir une vision de tous les obstacles et ce, d'autant plus que plusieurs couple sont lancés en même temps sur un parcours. Des juges aux obstacles sont donc désignés pour chaque obstacles. Dans la pratique, si deux obstacles sont proches, il est possible d'affecter ces deux obstacles au même juge, mais dans la plupart des cas, il n'y a qu'un juge par obstacle.
Ces juges devront avoir un bonne connaissance de l'équitation et des règles du complet. En effet, il ont la responsabilité de juger si un cheval a fait un refus, notion précise mais subtile (on parlera par exemple de « rupture du mouvement », ou plus facile à juger, si un membre fait un mouvement vers l'arrière). Ils sont équipés de talkie-walkies afin de rendre compte au juge principal du passage de chaque couple et des éventuelles fautes commises.
De plus, il peut arriver qu'un concurrent en rattrape un autre sur le parcours. Le concurrent rattrapé doit obligatoirement s'effacer (sans décompte de temps) pour laisser le suivant passer. Ce cas arrive lorsqu'un concurrent a essuyé beaucoup de refus. Le juge alerte alors le juge aux obstacle qui doit alors prévenir le cavalier qu'il doit se mettre de coté. Il peut également arriver qu'un accident grave nécessitant une aide médicale arrive. Les concurrents suivants sont alors immobilisés par les juges aux obstacles qui doivent alors chronométrer le temps perdu par le (ou les) concurrent stoppé.
Toutes ces responsabilités sont assumées par des bénévoles sans qui l'organisation de tels concours serait impossible.
Une des conditions sine qua none de l'organisation d'un concours complet, quel que soit son niveau, est d'avoir sur le terrain un service médical d'urgence. En effet, au vu des risques que présente cette pratique et de l'étendue du parcours de cross, il est indispensable de pouvoir bénéficier des soins d'urgence le plus vite possible en cas de chute grave. En anecdote, il n'est pas si rare, dans les petites épreuves, de voir le départ du cross retardé pour des problèmes de retard de ces services médicaux.
Les parcours de cross ont une particularité gênante pour le public : il est impossible d'avoir une vue d'ensemble du tour de cross. Il existe des cas exceptionnels, comme à Pompadour, mais il faut, dans ce cas, posséder des bonnes jumelles. Pour cette raison, les spectateurs se déplacent le long du tour, en allant d'obstacles en obstacles pour essayer de voir un concurrent sur chaque obstacle, ou bien choisissent un obstacle intéressant – souvent le gué – et s'y installent.
Les grosses épreuves, à forte affluence, mettent en place des mesures de sécurité (délimitation précise de la zone ou le public peut aller et personnel le long du tour) afin de limiter les risque de gêne pour les concurrents ou d'accident.
Pour la majorité des autres épreuves, il est de la responsabilité de chacun de faire attention à ne pas gêner les participants. Les juges aux obstacles, avec leurs sifflets, ont pour mission d'avertir les spectateurs de l'arrivée d'un concurrent. De plus, dans la pratique, il est conseillé d'effectuer le tour du parcours à l'envers : de cette manière, les concurrents arrivent face aux spectateurs, et non dans leur dos. Cette pratique présente de plus l'avantage de mieux voir les concurrents, car on se rend compte plus tôt de leur passage et les chances de les voir sur un obstacle sont augmentées.
Afin de limiter les risques d'accident du cheval et de son cavalier, certains équipements sont obligatoires tandis que d'autres sont conseillés. Ainsi, un casque spécial répondant à la norme NF EN 1384 en France[3], ainsi qu'un « protège-dos », sorte de gilet rigide protégeant la colonne vertébrale, sont les deux éléments de protection obligatoires pour le cavalier. Le cheval est souvent équipés de guêtres renforcées pour les antérieurs et les postérieurs. Des cloches protègeront également les sabots, et, pour éviter les blessures liées aux crampons, une « bavette » attachable à la sangle offre une protection au niveau du passage de sangle du cheval. Il existe même des sangles incorporant directement cet élément.
De la vaseline est souvent appliquée sur le torse du cheval, et sur la face avant de ses membres, afin d'amoindrir d'éventuels chocs avec les obstacles. Des crampons sont rajoutés aux fer afin d'augmenter l'adhérence. Il existe d'ailleurs beaucoup de type de crampons différents, selon le type de terrain (herbe, sable, boue) et son état (gras, sec, fouilleux).
D'autres accessoires sont souvent portés par le cavalier :
Note: en équitation le système de point est négatif: Le concurrent possédant le moins de points sera déclaré vainqueur.
Différents système de notation existent, selon les pays, le niveau ... Nous pouvons en retirer quelques principes universels.
L'hippique ou sauts d'obstacles est la dernière épreuve du concours dans la plupart des compétitions. Les concurrents franchissent une douzaine d'obstacles.
L'objectif initial de l'hippique est de tester l'état de fraîcheur du cheval après le parcours de cross. Un cheval fatigué sera plus facilement amené à faire des fautes ou à refuser. De plus, le saut d'obstacle, ou la chute d'une barre est une faute, demande au cheval de bien se rééquilibrer vers l'arrière : les chevaux ont tendance, au cross, à toucher les obstacles (tutoyer dans le jargon), et à avoir du train. Ils vont tenter de reproduire ceci à l'hippique, et toute la difficulté réside dans ce rééquilibrage pour éviter de « faire des barres ».
Cependant, afin de tenir compte de ces faits, les parcours de saut d'obstacles d'un concours complet auront quelques différence avec ceux d'un saut d'obstacles classique : le tracé sera moins technique et les distances entre les obstacles rallongées.
Des contrôles vétérinaires se déroulent tout au long des épreuves. Les vétérinaires surveillent le rythme cardiaque, la respiration et la récupération des chevaux. Ils peuvent détecter d'éventuels problèmes de locomotion. Une anomalie importante décelée lors de ces contrôles élimine le cheval du concours.
Le concours complet international se divise en deux type d'épreuve : les CCI, ou concours complet international[4] et les CIC, ou concours international combinés. Les premiers représentent le plus haut niveau possible alors que les seconds sont plus assimilés à des grosses épreuve nationales ouvertes aux autres fédérations équestres.
Jusqu'en 2004[5], la principale différence, outre le niveau entre ces deux épreuves, était le format du cross. Si les CIC ne se différenciaient pas des autres épreuves, les CCI, quant à eux, possédaient une épreuve de cross en quatre « phases » (dans l'ordre):
Le steeple est un parcours court de 3,1 km[6] parcouru à un train très soutenu de 690 m/min[2] et composé uniquement d'obstacles de volée. L'épreuve de cross, avec ce format, prend une dimension particulière : il faut un cheval extrêmement bien préparé sur le plan physique, et le temps nécessaire ente deux concours est plus important (de l'ordre des six semaines) afin de lui permettre de récupérer. De plus, l'épreuve de saut d'obstacles en est rendue encore plus difficile pour les raisons expliquées ci-dessus.
Cependant, les nouveaux règlements mis en place par la FEI pour les jeux Olympiques d'été de 2004 n'ont conservé que l'épreuve reine du concours complet : le cross, précédé d'un routier. Depuis 2004, afin de concorder avec les jeux Olympiques, la majorité des concours internationaux sont organisés avec cette seule épreuve de fond. Les raisons de ce changement sont multiples (grosse exigence de préparation, nombre de concours limité, difficulté de l'organisation, mais aussi médiatique) et furent controversées.
De nos jours, il n'y plus tellement de différence conceptuelle entre les CIC et les CCI, bien que ces derniers restent, par leur niveau et leur prestige, la catégorie reine du concours complet.
Pour classer les CCI (et même les CIC), des étoiles (de une à quatre) sont adjointes au terme pour déterminer le niveau. On parlera alors de CCI**** (prononcer « CCI quatre étoiles ») ou de CIC*. Par abréviation, le terme de CCI ou CIC est parfois omis dans les dénominations des épreuves. Ces épreuves sont organisées tous les ans, à l'exception des jeux olympiques et des jeux équestres mondiaux qui sont organisés tous les quatre ans, et qui sont considérés comme des CCI****.
Les jeux équestres mondiaux sont organisés tous les quatre ans, en alternance avec les Jeux Olympiques, et ce, depuis 1900.
Le concours complet aux jeu olympiques, a failli être supprimé, principalement à cause du faible impact médiatique, mais aussi à cause de la difficulté pour un pays à faible tradition équestre d'organiser un tel concours[réf. nécessaire].
De plus, le classement par équipe est construit en additionnant les trois meilleurs résultats sur les quatre couples composant l'équipe. De ce fait, le concours complet, est une des rares discipline dont un seul tour détermine deux classement, ce qui pose quelques problèmes avec les principes des jeux Olympiques. Une des demandes du Comité international olympique vis-à-vis de la FEI est de résoudre ce problème, ce qui est très difficile dans la mesure ou un cheval ne peut, pour des raisons évidentes de repos, participer à deux épreuves de cross. A l'occasion des Jeux olympiques de 2004, il a donc été décidé d'organiser deux tours d'hippique, un pour chaque classement.
Les tableaux suivant récapitulent les podiums par équipes et individuel lors des derniers Jeux Olympiques.
Équipes [modifier]
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Individuels [modifier]
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Les championnats de monde de concours complet sont organisés tous les quatre ans à l'occasion des Jeux équestres mondiaux. Ces tableaux récapitulent les podiums en individuels et par équipes depuis la création de cette épreuve en 1990 à Stockholm en Suède[7]. Le classement par équipe suit le même système que les Jeux Olympiques, sans toutefois utiliser le principe de faire partir les couples sur deux tours d'hippiques.
Équipes
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Individuels
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Niveau le plus élevé de compétition, les CCI**** réunissent les cavaliers et chevaux les plus expérimentés. En 2007, les compétitions sont :
A ces concours organisé annuellement, il faut rajouter les Jeux olympiques, les Jeux équestres mondiaux organisés tous les quatre ans dans des endroits différents, mais considérés comme des CCI****. Il faut noter qu'il est particulièrement difficile d'organiser un « quatre étoiles »: au-delà de la logistique, il faut disposer d'un terrain pouvant accueillir le cross, ce qui est particulièrement rare. Dans ces conditions, on pourra remarquer l'exploit réalisé tous les quatre ans par ces deux épreuves où les concepteurs doivent construire entièrement un tour de cross qui ne servira qu'une seule fois.
Dans les petites épreuves, il arrive souvent, pour des raisons de logistique, que l'épreuve de saut d'obstacle se situe entre le dressage et le cross. Il est, en effet, plus rapide pour les participant d'enchaîner l'hippique juste derrière le dressage car l'équipement est similaire (il suffit souvent de changer de filet et de rajouter des guêtres), et l'échauffement est déja fait. De plus, la visite vétérinaire situé après le cross n'est plus indispensable.
Cet ordre change fortement l'objectif initial de l'épreuve d'hippique. Même si l'objectif reste le même, le cheval n'a pas la fatigue du cross, et la tâche est fortement simplifiée pour le cavalier. Notons de plus qu'il arrive que le cheval développe une pathologie (tendinite, inflammation) lors du cross qui se soit manifestée après la fin du cross quand le cheval se refroidit. Dans l'ordre traditionnel, il devient impossible de partir sur le tour d'hippique. Avec l'ordre inversé, ce problème ne se pose plus, ce qui crée quelques interrogations.
Ce constat fait, il faut cependant bien comprendre que, sans cet ordre, il serait tout simplement impossible pour les organisateurs de petites épreuves de faire tenir le concours sur une seule journée sans augmenter considérablement les besoins en hommes et logistique.
Le concours complet d'équitation ou CCE est un des trois sports équestres olympiques[1]. Il se compose de trois épreuves équestres : une de dressage, une de cross, puis une de saut d'obstacles. Il est souvent comparé à un triathlon équestre et demande de la part du cheval, comme du cavalier une polyvalence propre à cette discipline.