Mythes et Légendes



Les Fées


Voyage au pays des fées

Ce royaume s’appelle Faerie, Féerie, Avalon ou  le Val Sans Retour. Il se situe sous les mers, les lacs ou les fontaines et dans les forêts. Pour ouvrir ses portes, on raconte que les humains doivent faire quatre fois le tour d’une terre enchantée. Les anciens croyaient que les arbres, surtout les chênes, étaient habités par les fées. Malheur à celui qui coupait un de ces arbres ! C’était encore pire s’il coupait de l’aubépine, car c’est l’arbre de la reine des fées.

 

L’art de la magie et de la métamorphose

Les fées ont le don de changer de taille et d’apparence mais, plus elles en abusent, plus elles rétrécissent et, finalement, elles disparaissent. Pour se déplacer, elles chevauchent des oiseaux, des chauves-souris ou des brins d’herbe. Pour voler, elles coiffent un bonnet blanc. Au clair de lune, elles adorent danser la ronde des fées, ce qui crée un cercle d’herbes fanées. Si tu en aperçois un, c’est un signe. Elles sont également d’excellentes musiciennes.

 

 




Les Elfes


A quoi ressemblent-t-ils?

Cachés dans la forêt, les elfes sont très souvent de sexe féminin. Leur corps ressemble au corps humain, avec des ailes et des oreilles pointues. Ils ont une longue chevelure et ne dépassent pas, pour certain, la hauteur d’un pouce. Parfois, les elfes portent des pantoufles de vair et on chuchote que, si l’on en trouve une, on peut faire des vœux à l’infini. Chut, c’est un secret !
Dotés d’une rare beauté, les elfes sont très coquets et décorent leurs cheveux avec des fleurs. Ils adorent se regarder dans l’eau. Pourtant, attention, ce sont de redoutables chasseurs !

             

 

Direction Elfland

Dans ce pays imaginaire, les elfes ne sont pas tous identiques : il y a les trolls, les feux follets (peut-être en a tu déjà vu ?), les Tuatha Dé Danaan, l’Astraï, née d’un baiser de lune sur l’eau sombre d’une mare, et la Gyre Carlin, meneuse troupes d’Halloween. La reine de tous les elfes s’appelle Arwen Seltor.

Nous ne pouvons voir les elfes car, au regard des humains, ils disparaissent et se transforment instantanément en libellule, en lièvre… Néanmoins, on dit que certaines personnes y parviennent. Voici leur secret retrouvé sur un parchemin caché : pour trouver le passage, frotte tes cheveux avec des boutons d’or, de l’herbe et entoure-les de lierre. Pique-toi le bout du doigt et dépose sept gouttes de sang sur sept feuilles.

              

 

 

Un pacte avec la nature

Ces êtres très gracieux dansent des jours entiers pour célébrer la nature. Ils chantent également une mélodie ensorcelante qu’on appelle « Alpeich » et leur langage ressemble aux chants mélodieux des animaux. Maintenant, dès que tu entendras chanter un animal, peut-être penseras-tu à un elfe…

 

Le language elfique

John Ronald Reuel Tolkien, auteur du « Seigneur des anneaux », a imaginé le parler elfique, qui est un dérivé de langues celtes et germaniques. Toutes les lettres se prononcent et le pluriel est identifié par un z en fin de mot. Pour la négation, place un u avant le verbe.

 

Exemple : J’aime les fleurs : e aema in eclinioz

Les pronoms possessifs :   Je : e. Tu : ut. Il : y. Elle : ïa. Nous : mu.

                                          Vous : tis. Ils : an. Elles : ane. Toi : te. Lui : se.

Voici quelques mots :

Ami des elfes : elv  aelfuine.

Arbre : alda. Aujourd’hui : sir.

Avec : ah. Cheval : otlima.

Ciel : menel. Crépuscule : uial.

Dans : vi. Destin : amarth.

Du, de la, des : en. Eau : nen. Elfe : ellon.

Espoir : estel. Esprit : faer. Etoile : ël.

Fête : mereth. Fleur : eclinio.

Forêt : simela. Ici : si.

Immortel : alfirin. Le, la : i. Les : in.

Octobre : narbeleth.

Oiseau : elitron.

Magie des elfes : aelfsiden.

Mer : ëar. Montagne : orod.

Royaume : arnad. (ARNAD)

Soleil : anor. Visage : niff.

 

Le verbe aimer conjugué au présent :  aema, aemat, aemal, aemi, aemanis, aemav.

 

Si tu  veux parfaire ton parler elfique, procure-toi le dictionnaire de Tolkien ou rends-toi sur le site suivant :

tolkienfrance.

 

Les Dragons

Le dragon est une créature mythique, représentée comme une sorte de gigantesque et puissant serpent ou reptile, doté de pouvoirs magiques et spirituels. Dans de nombreuses mythologies à travers le monde, on retrouve de telles créatures, possédant plus ou moins de caractéristiques similaires, désignées comme dragons.

 

 

Origine du dragon

Une hypothèse sur l'origine des dragons remonterait aux premières civilisations. Les habitants auraient trouvé des ossements de dinosaures. Ce serait comme cela que les légendes sur les dragons seraient apparues. Cependant, cette théorie n'explique pas l'universalité du mythe, puisqu'il est assez rare de trouver ces fossiles à l'air libre, dégagés par l'érosion. De manière plus probable, les dragons apparaissent, sous une forme ou une autre, en même temps que les autres monstres de l'imaginaire. Les plus anciennes traces connues remontent à 6 000 ans environ, dans une tombe du Henan, en Chine : formée de coquillages, sa forme se détache nettement aux côtés du défunt. La découverte de cette tombe ne datant que des années 1980, il est possible que d'autres recherches archéologiques trouvent au monstre une origine plus ancienne, dans un futur proche. Cependant, il s'agit là d'une figure religieuse imaginaire, tout comme le sont le sphynx, les sirènes ou toute autre créature fabuleuse. Celles-ci s'appuient davantage sur des espèces animales existantes, que l'homme hybride à sa fantaisie, que sur la découverte d'un squelette gigantesque de dinosaure. On trouve ainsi des monstres aux formes semblables, mais néanmoins différents, dans presque toutes les cultures antiques, et ces mythes se sont par la suite "contaminés" les uns les autres, pour s'approcher de la figure actuelle, désormais universelle.

 

Pourquoi est-il présent dans tant de civilisations?

Le dragon est composé des 4 éléments qui sont présents dans le monde entier :

·        L'eau (dans laquelle il nage)

·        L'air (où il vole)

·        La terre (où il marche, et parfois où il se cache)

·        Le feu (qu'il crache)

Tous ces éléments sont présents dans chaque civilisation, c'est pour cela que le dragon est présent presque partout. Cela a beaucoup intrigué les scientifiques qui se sont mis en tête de retrouver des ossements de ces behemoths et on en a pu arriver à confondre un squelette d'ours avec celui d'un dragon.

                                                    

Le Phoenix

 

 

Le phoénix (du grec ancien φονιξ / phoinix) est un oiseau fabuleux, doué de longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître après s'être consumé sous l'effet de sa propre chaleur. Il symbolise ainsi les cycles de mort et de résurrection.

le phoenix est un oiseau merveilleux. Cet oiseau imposait sa grandeur par sa grande huppe sur la tête, ses plumes dorées qui ornaient son cou et par sa longue queue blanche. Selon certains récits, le phoenix vivait pendant cinq ou six cent ans. Quand il sentait sa fin, il se construisait un nid de plantes aromatiques. Au première lueur du soleil, le nid s'allumait et le phoenix s'y consumait. De la moelle de ses os, naissait un ver, d'où sortait un nouveau phoenix. C'est ainsi que l'on dit que le phoenix renaît de ses cendres. Le premier geste du nouveau-né était d'honoré son père en lui faisant une sépulture. Il formait avec de la myrrhe une masse en forme d'oeuf, qu'il creusait. Il y déposait ensuite le corps de son père enduit de myrrhe, et le portait jusqu'au temple du Soleil, à Héliopolis. La constellation du phoenix se situe dans l'hémisphère sud.

                                                                                                                                                                                             

                                                                                             

                                                                             




Les Sirènes

Les sirènes (en grec ancien Σειρήν / Seirến, sans étymologie sûre) sont des créatures fantastiques dont la fonction et la représentation ont varié au cours des époques.

 

Mythologie

Dans la mythologie grecque, les sirènes sont des êtres moitié-femme et moitié-oiseau qui chantent au-dessus des mers pour attirer les navigateurs et les faire se noyer. Elles passent pour les filles d'Achéloos et de Terpsichore, Melpomène ou Astérope, ou bien de Phorcys et de Céto, ou bien d'Œagre et de Calliope selon les versions.

Elles sont généralement au nombre de trois, mais certains auteurs en comptent beaucoup plus. Les noms les plus cités sont :

·        Aglaophone la belle voix

·        Aglaopé le beau visage

·        Leucosie la blanche

·        Ligée la mélodieuse

·        Himeropa la douce

·        Parthénope au visage de jeune fille

·        Pisinoé la persuasive

·        Thelxiépie/Thelxinoé l'enchanteresse

·        Thelxiopé la troublante

·        Molpé le chant étrange

·        Raidné le progrès

·        Télès la parfaite

Traditionnellement, lorsqu'elles sont trois, une joue de la lyre, une autre de la flûte et la troisième chante.

La première mention des sirènes dans la littérature se trouve dans l'Odyssée, dans un des plus fameux passages du récit : Ulysse s'est fait attacher au grand mât de son navire pour pouvoir écouter le chant des sirènes , pendant que ses compagnons rament, les oreilles bouchées par la cire.

Il faut cependant noter que l’histoire ne fait aucune allusion à des femmes-oiseaux. Le texte semble même suggérer qu'il pense à des femmes normales se tenant au bord de la mer…

 

Aujourd'hui, les légendes disent que ce sont des êtres moitié-femme et moitié-poisson. Elles sont tenues par l'appel de l'océan. Elles sont immortelles ; les deux premiers siècles de leur vie elles s'amusent et découvrent l'océan, mais ensuite elles se sentent seules et veulent aimer et se faire aimer par un humain.

Dans l'imaginaire celte, la sirène séduit les pêcheurs en mer et enlève les enfants. La sœur jumelle de Douarnenez, la Marie Morgane, porte deux jambes au lieu d'une queue de poisson.

 

                                                                                                                                                                                                                   

                                                                                                                                                                                                                                                                           
                                                         

Les Nymphes

La mythologie grecque compte de nombreuses nymphes (du grec ancien νύμφη / númphê, « jeune fille »), et elles sont bien représentées dans les mythes. Ceux-ci les associent fréquemment aux satyres, d'où la tendance sexuelle de « nymphomanie ».

Divinités féminines de la nature, d’une rare beauté, généralement considérées comme les filles de Zeus et du Ciel, les nymphes grecques peuplent la plupart des lieux : forêts et bois, montagnes et bocages, sources et rivières, vallées fertiles et grottes... Elles sont souvent associées à des divinités supérieures comme la chasseresse Artémis, le devin Apollon, le maître des mers Poséidon, la déesse de l'agriculture Déméter, le dieu de la vigne Dionysos ou encore à des dieux plus rustiques comme Pan ou Hermès.

Elles sont bienfaisantes et fertilisent la nature. Elles protègent les fiancés qui viennent plonger dans leur source, inspirent de même les humains, peuvent les guérir de leurs maux. Amoureuses des dieux, mais généralement simples mortelles vivant des milliers d'années, les nymphes insouciantes chantent dans les lieux qu'elles occupent. De leur union avec les mortels sont nés les héros, les demi-dieux.

Il y a différentes sortes de nymphes, selon le milieu naturel où elles vivent. On distingue notamment :

1) les épigées (nymphes terrestres)

2) les oréades

3) les napées

4) les alséides

5) les auloniades

6) les limoniades

7) les corycides

8) les hamadryades et dryades

9) les méliades

10) les épimélides

11) les hyléores

12) les hespérides

13) les hydriades (nymphes aquatiques)

14) les océanides

15) les néphélées

16) les haliades

17) les psamides

18) les néréides

19) les naïades ou éphydriades

20) les héléades

21) les potamides

22) les limnades

23) les crénées et pégées

24) les nymphes célestes

25) les pléiades

26) les hyades

27) les héliades

28) les alcyonides

29) les lampades (nymphes infernales)

30) les muses

31) les thyades : Hésiode nomme aussi les Ménades ou Bacchantes en tant que nymphes bien qu'elles soient pour la plupart, de simples humaines.

 

Les nymphes grecques ont plus tard été assimilées avec les différentes divinités romaines des fontaines, sources et rivières.

Parmi les nymphes célèbres, on peut nommer Écho, la nymphe du mont Hélicon. Héra lui ôta la parole, Écho ne pouvant plus que répéter les derniers mots qui lui étaient adressés.